(Avant de commencer: Pourquoi ce titre? Le New South Wales est le seul état sans slogan sur sa plaque d’immatriculation!)
Après le Queensland, nous arrivons dans l’état du New South Wales, ou Nouvelle Galles du Sud, là où les anglais sont venus pour la première fois. C’est l’état le plus important d’Australie, qui comprend notamment la ville la plus peuplée de ce pays continent: Sydney. Nous n’avons pas prévu de nous y arrêter cette fois, puisque nous avons prévu d’y séjourner après la Tasmanie ☺.
Étape 1: Byron Bay, les hippies surfeurs
Après la Gold Coast, nous allons directement à Byron Bay, qui n’est qu’à une heure de route. Tout comme nous l’avions fait pour les étapes précédentes, nous trouvons une auberge de jeunesse où nous pouvons installer le van et profiter des installations communes. Byron Bay est connu comme le coin de la côte Est très hippie, et effectivement, on le constate rien qu’en regardant les résidents de l’auberge. Cela reste la plus sympa que nous ayons vue niveau décor, malgré les panneaux “drogues interdites” que nous voyons pour la première fois. Quand on voit comment certains ont l’air de planer, je suis pas sûre que ce soit très suivi!
Pas de chance, le lendemain matin, il fait assez gris avec une bruine désagréable. Apparemment, il pleut quasiment un jour sur deux ici… Au revoir le Queensland et ses 300 jours de soleil par an!
Nous prenons le petit-déjeuner avec l’iguane de la maison. Nous avons d’ailleurs bien cru qu’il allait dévorer le pauvre mec en train de décuver dans la cuisine ?.
Nous voulons quand même profiter du coin malgré la météo. On se gare dans l’unique parking gratuit, situé juste à côté d’un petit marché qui propose plein de produits locaux. Nous y faisons un tour malgré la pluie, et y achetons d’ailleurs un énorme pain au maïs, très bon.
Nous partons ensuite vers l’autre bout de la ville, au Cap Byron. Une marche de 3-4 kilomètres est proposée, on y va! La balade longe d’abord la côte, très jolie. Un petit air de Bretagne ici, renforcé par le crachin. Nous arrivons à l’endroit le plus à l’est de l’Australie. Ils ont même prévu le pied pour mettre l’appareil photo et immortaliser l’instant ☺.
L’autre attraction est le phare, qui nous rappelle une fois de plus la Bretagne. Nous décidons de manger un peu à l’abri de ce côté-là.
De notre banc, nous pouvons apercevoir un wallaby broutant tranquillement son herbe en dessous des passants, et des corbeaux qui s’approchent doucement de nous. Ils doivent avoir l’habitude d’être nourris, car l’un d’eux se jettera même directement sur le pain de Julien alors qu’il était en train de manger…
On ne s’éternise pas, et nous finissons la balade dans la forêt.
Il faut ensuite reprendre la route… Nous voulons aller vers Coffs Harbour, mais c’est encore un assez long trajet. Nous nous arrêtons dans la petite ville de Grafton. Il est déjà 17h, et comme toutes les villes moyennes d’Australie: les magasins sont fermés et il n’y a plus personne! Nous verrons quand même la belle vue sur la rivière, son monument au morts (pour la guerre du Vietnam), son église, et quelques maisons un peu plus sympas que la moyenne. Rien d’exceptionnel…

… son église…
Nous continuons notre route et nous arrêtons sur une aire d’autoroute pour y diner et dormir. Confort très basique à côté des camions, mais avec un avantage de taille: 3 kangourous nous ont tenus compagnie pendant le dîner. Et oui, nous essayons souvent d’aller dans les parties les plus sauvages pour voir des animaux, alors que la plupart du temps, ils sont dans les campings ou en bord de route!
Étape 2: Coffs Harbour et le Dorrigo National Park, les oiseaux manqués!
Encore un lever très matinal le lendemain, direction Coffs Harbour. Nous commençons par un très joli point du vue sur la côte, puis nous allons prendre le petit-déjeuner sur la plage. On est pas trop mal ☺.
On s’active un peu et nous allons marcher jusqu’à un petite île (reliée par la jetée), qui s’appelle « Muttonbird ». C’est une espèce d’oiseau, qui migre spécialement sur cette île pendant les mois d’été. En ce moment, c’est la période où ils sont en train de couver, et nous n’en voyons malheureusement pas (il faudrait venir le soir, mais nous n’avons pas le temps…). Par contre, le point de vue au sommet de l’île est magnifique.
Nous rebroussons chemin vers le parking. Par chance, il y a des douches gratuites à cet endroit-là (douche de plage, mais dans une petite cabine privée). On en profite et partons directement vers le Dorrigo National Park.
Ce parc est à une cinquantaine de kilomètres, et la route pour y aller est réputée superbe. En effet, ce n’est pas mal, avec ces paysages de campagne, puis de forêt, et de jolies cascades (désolé, il n’y a pas beaucoup de photos… dur pour moi de me concentrer sur autre chose que la route quand il y a des virages! Et en plus ils n’ont pas prévu de parking « look out » pour s’y garer et profiter de la vue).
Arrivés sur place, nous déjeunons sur l’aire de pique-nique bien aménagée, où nous discutons avec une famille australienne très sympathique. Nous commençons aussi à voir pas mal d’oiseaux (et encore un iguane), mais nous entendons l’orage qui gronde au loin.
On se prépare quand même, mais lorsque nous entamons la promenade, on nous avertit que l’orage arrive dans 15 minutes et qu’il ne vaut mieux pas se balader dans la forêt. Nous aurons juste le temps de marcher 10 minutes sur la « Bird Trail » avant de nous précipiter dans la voiture.
Nous nous rendons au centre d’informations, histoire de savoir si l’orage va durer… et ils n’en savent pas grand chose! Nous patientons dans le centre, en profitant du wifi gratuit. Il n’est que 16h30, mais le centre ferme ses portes et il pleut toujours beaucoup… Tant pis, nous quittons Dorrigo car nous avons encore du chemin à faire.
Nous dormons encore une fois sur une aire d’autoroute, entourés d’un Mac Do et d’un KFC. Pas très glamour, mais Julien arrive à capter un peu de wifi, c’est déjà ça!
Étape 3: Newcastel et la Hunter Valley, le royaume du vin
Le lendemain, ouf, il fait beau! Nous commençons par nous rendre à Newcastel. C’est encore une fois une station balnéaire, mais nous irons principalement dans l’un des parcs, le Black Duck. L’endroit est populaire, surtout pour fêter les anniversaires des enfants. Nous sommes samedi, et toutes les tables de pique-nique et barbecues sont occupées!
Ce qui nous intéresse surtout, c’est le mini zoo gratuit. On peut y voir des kangourous, des émeus, des oiseaux en tout genre, des koalas, des wombats (encore un marsupial australien)… On en profite!
Voici une sélection des meilleures photos:
En fin de matinée, on se dirige vers L’attraction du coin: le vin! Et oui, l’Australie c’est aussi un pays à vin (pas comme la France, mais pas loin) et nous sommes à la Hunter Valley, la plus ancienne région viticole du pays (mais qui n’est pas la plus grande… la plupart des vins viennent en effet du sud du pays).
Nous nous dirigeons surtout vers le village où se trouvent la majorité des producteurs, Pokolbin.
Après un petit passage chez un “chocolatier”, nous nous dirigeons vers un des vignerons que nous a conseillé le centre d’informations local: Tinklers. La route pour y aller est vraiment belle, avec un petit air de sud de la France. La maison du producteur est pas mal non plus!
Je commence par gouter son raisin (excellent, comme celui de l’Ardèche ☺), puis on passe aux choses sérieuses. On en goûte un certain nombre (mais pas trop non plus, il faut reprendre la route après!), et certains sont vraiment bons. On craque pour deux bouteilles: du blanc et du rouge. On a un budget serré, mais c’est difficile de résister!
Avant de partir, nous voulions nous dégourdir les jambes sur deux points de vue. Nous avons bien vu le premier (sur le parking), mais nous ne trouverons jamais le second!
Tant pis, on reprend la route, car il y a encore quelques centaines de kilomètres avant de rejoindre les montagnes!
Nous contournons Sydney (car nous y reviendrons après la Tasmanie si vous avez bien suivi), et nous dormons encore une fois sur une aire d’autoroute (jamais deux sans trois!). Le premier aperçu de Sydney n’est pas au top: un énorme orage compliquait beaucoup la conduite, et nous avons pris par mégarde une autoroute payante. Sauf que là, pas de péage! Il faut un badge, ou alors téléphoner ou se connecter sur un site pour payer. Mais nous n’avons ni badge, ni téléphone, ni connexion Internet… Nous verrons donc le lendemain…
Etape 4: Camberra, une escale dans le territoire de la capitale australienne
Nous nous levons tôt, pour aller au Mc Do le plus proche chercher une connexion wifi. L’autoroute payante de la veille photographie toutes les plaques d’immatriculation, et nous voyons sur le site qu’il nous faut payer une somme assez astronomique pour 20 minutes de circulation: 99 dollars! Des frais de gestion se sont ajoutés, que nous ne comprenons pas vraiment puisque nous avons normalement 2 jours pour payer avant majoration…
Spaceship qui nous dit de passer directement par la société d’autoroute, mais nous sommes dimanche et personne ne répond. On décide alors d’envoyer un e-mail et on reprend notre route, un peu dégoûtés…
Conclusion de l’histoire: les frais affichés étaient en fait ceux d’un autre trajet, probablement ceux des locataires précédents… Après régularisation, nous n’avons payé “que” 12 dollars, soit environ 8 euros. Quand même cher par rapport à la distance parcourue ?
Quelques heures plus tard, nous quittons le New South Wales pour le Australian Capital Territory, et nous arrivons à Canberra, la capitale australienne. Et oui, contrairement à ce que peuvent penser beaucoup de personnes, Sydney n’est pas la capitale!
Pas d’article spécial consacré à ce tout petit état dans lequel nous ne passerons qu’un déjeuner et un après-midi… On ne nous avait pas particulièrement recommandé de visiter Canberra, qui n’aurait pas grand intérêt sauf pour les Australiens (c’est quand même le centre politique). Cependant, c’est sur notre chemin vers les alpes australiennes, donc on profite!
Nous arrivons dans un premier temps à l’office du tourisme, et c’est le meilleur centre d’informations que nous ayons vu! Des douches, du wifi gratuit, et pas mal de documentations. On sent qu’ils ont des efforts à faire pour attirer les touristes par rapport aux régions que nous avions vu auparavant.
Nous nous garons ensuite proche du centre-ville, histoire de faire une petite promenade. La ville est intéressante pour ses musées, mais nous n’avons pas le temps, ni la motivation.
Les rues forment des cercles, c’est assez déconcertant. Et surtout, on est dimanche, il fait moyennement beau, et c’est désert! Nous nous dirigeons vers un parc tout mignon, mais plutôt déserté lui aussi. On aperçoit au loin le Parlement.
La ville n’est pas désagréable, mais ce n’est pas le coup de coeur non plus… Un petit tour au centre commercial (l’endroit le plus animé), et on s’en va!
Étape 5: le Kosciuszko National Park, le toit de l’Australie
Il faut encore environ 3 heures pour atteindre le Kosciuszko National Park, dans les alpes australiennes. La particularité de ce parc, c’est qu’il détient le plus haut sommet de l’Australie, le mont Kosciuszko (découvert par un polonais, d’où le nom). C’est aussi le seul endroit où les australiens peuvent skier en hiver!
Le surnom des «Alpes » est un peu exagéré, puisque le Kosciuszko culmine seulement à 2 228 mètres. On est donc sur de la moyenne montagne, mais le climat est radicalement différent à ce qu’on a connu. Nous arrivons sous une petite bruine, et il fait assez frais (10-15 degrés!).
L’accès au parc est payant (une trentaine de dollars par voiture et par jour), mais personne n’est là quand nous arrivons… Nous nous installons quand même dans le « camping » gratuit du parc.
Il est basique (des toilettes sèches, et des tables + barbecues), et nous sommes vraiment tranquille.
Nous sommes aussi entourés par de grands kangourous plutôt curieux ?.
Le lendemain matin, nous nous réveillons avec le son de la pluie, et des coups dans la voiture. Je me retourne, et je vois deux kangourous en train de boxer l’arrière de la voiture. Tranquille!
Nous trainons un peu en attendant que la pluie cesse, et nous allons vers un centre d’information chercher notre pass pour la journée. La dame qui nous accueille nous explique qu’il ne devrait pas pleuvoir beaucoup et que cela devrait même se découvrir dans l’après-midi.
On part donc vers la station de Charlotte Pass, où débute l’ascension sur 9 kms vers le Mont Kosciuszko.
Il y a environ 400 mètres de dénivelé, mais la randonnée est vraiment très facile. Nous sommes sur une ancienne route, et le chemin est très large et grimpe tout doucement. Nous n’avons pas énormément de pluie, mais le brouillard est bien persistant. Nous ne verrons malheureusement rien au sommet…
On déjeune en vitesse et entamons la descente. On commence à apercevoir une éclaircie, et on décide alors de prendre un autre chemin (plus long) pour revenir à la voiture.
Ce sentier est plus vallonné, et on commence à voir les montagnes environnantes. On termine par une belle montée vers le parking, mais ça valait la peine!
Notre pass nous permettant de rester jusqu’au lendemain matin 9h, nous décidons finalement de rester dans le parc le soir, mais cette fois-ci dans un camping payant (histoire entre autres de prendre une bonne douche). Et le camping est vraiment sympa, avec même une connexion wifi! On en profite pour ouvrir l’une de nos bouteilles de vin achetée dans la Hunter Valley pour fêter nos 6 mois de voyage, en compagnie de kangourous. Et oui, déjà la moitié du périple…. mais encore tant de choses à voir!
Nous quittons le lendemain le New South Wales pour terminer notre road trip dans le Victoria!
A bientôt!
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