La Tasmanie, ce n’est pas que l’Overland Track, même si entre l’organisation, la préparation, et la rando en elle-même, cela nous a pris bien plus que la moitié de notre court séjour.
Cet article résume ce que nous avons pu découvrir en dehors des montagnes de l’Overland Track, et surtout son côté maritime.
Comme les autres États australiens, la Tasmanie a sa devise: The Natural State. Et cela va plutôt bien à cette île à la nature si bien préservée!
Hobart, la capitale de la Tasmanie
C’est à Hobart (au Sud) que nous sommes arrivés en Tasmanie. Cette ville n’est pas seulement la plus importante de l’île, c’est aussi la capitale administrative. Une fois la voiture de location récupérée des notre arrivée à l’aéroport, nous sommes allés faire un tour dans le centre-ville. Nous n’y sommes restés que quelques heures en fin de journée…
Nous avons principalement vu le port, qui est assez sympa, tout comme la place Salamanca. Pour un lundi soir, nous avons trouvé la ville plutôt dynamique, avec pas mal de gens en terrasse de bars et restaurants. Nous profitons du beau temps pour un diner pique-nique dans un parc situé en hauteur, avant de repartir chercher un “free camp” pour la nuit.
Et ce ne fût pas si facile que ça! Il faut bien sûr s’éloigner du centre, mais ceux que nous avions repéré sur l’application Wikicamp n’étaient pas spécialement adaptés au montage de tente (sol très dur ?). Nous avons donc passé la première nuit dans la voiture…
PS: Nous pensions revenir à la fin du séjour sur Hobart, mais nos plans ont changé en cours de route… Tant pis, ça nous fera une occasion d’y revenir!
Queenstone, le Saint-Etienne de la Tasmanie
Sur la route entre le lac St Clair et Cradle Mountain, nous sommes passés par la ville de Queenstone. Ce fût surtout l’occasion de faire quelques courses et de profiter d’un peu de wifi à la bibliothèque, mais nous avons eu aussi le temps de regarder quelques panoramas.
C’est une ville minière, aux couleurs très particulières. Lors de notre passage, il faisait un peu gris (une constante en Tasmanie?), ce qui rendait la ville un peu tristounette. Le décor et l’atmosphère nous ont fait penser à la ville de Saint-Etienne (d’où le titre de ce paragraphe!).
Cela nous a au moins permis de nous dégourdir un peu les jambes!
Un entraînement d’avant rando pour aller à la Waterfall Montezuma
Avant d’aller à Cradle Mountain, nous avions prévu de prendre une journée pour visiter une partie de l’Ouest de l’île. Cela nous a d’abord amené à la Waterfall Montezuma, la cascade la plus haute de toute l’île.
Une randonnée de 6 kms permet de s’y rendre très facilement, grâce à un ancien chemin de tramway dans la forêt. La cascade était jolie, et en effet plutôt haute. Il manquait un peu de débit, mais j’imagine qu’avec la pluie des jours d’après, ça s’est bien arrangé.
Strahan et ses plages
Après avoir profité de la cascade, nous sommes allés jusqu’à la ville de Strahan, qui se trouve en bord de mer (côte Ouest). Nous en avons profité pour prendre une douche chaude gratuite (c’est bien beau les free camps, mais faut bien se laver de temps en temps!), puis nous sommes directement allés vers les plages.
Nous sommes allés voir une première immense plage de sable. C’est très joli, mais le vent n’est vraiment pas chaud et n’incite pas à la baignade.
Nous avons ensuite poursuivi le long de la côte, où la mer prend des couleurs plutôt étonnantes. Malgré les routes non pavées, ça valait le détour!
La balade fût de courte durée, puisqu’il fallait vite songer à reprendre la route vers Cradle Mountain. Une randonnée nous attendait!
Le refuge des diables à Cradle Mountain
Une fois l’Overland Track terminé, nous étions assez déçu de ne pas avoir vu les fameux diables de Tasmanie. En fait, beaucoup de ces animaux ont une tumeur contagieuse, qui rend l’espèce en danger. C’est la raison pour laquelle il sont à présents tous “parqués” dans un grand centre, et qu’il faut impérativement signaler à un ranger si l’on en a vu un en pleine nature (malade ou non).
Nous sommes allés dans l’un de ces centres, juste à côté de l’entrée du parc à Cradle Mountain.
Nous avons eu une visite guidée, où on nous a expliqué la vie de ces animaux. La guide nous a même apporté un wombat, qui a été recueilli tout petit et que l’on peut caresser. Vraiment trop fort!
La visite s’est poursuivie avec les diables (l’attraction phare quand même!), qui sont plutôt mimis mais qui poussent des cris assez bizarres. C’est un peu moins facile de les approcher, mais la guide a l’habitude et en a quand même pris un dans ses bras pour qu’on puisse le toucher (juste ses fesses, sinon il mord ?).
Il y avait aussi des petits marsupiaux, bien mignons. Ils appartiennent à la même famille que les diables de Tasmanie, mais facilement distinguables.
Ces animaux sont plutôt nocturnes et il est plus facile de les voir en fin de journée… Mais on ne voulait pas attendre jusqu’au soir, il faisait vraiment trop froid dans les montagnes ?.
Devonport, le retour du soleil!
Au revoir la montagne, bonjour la mer! Direction le nord de l’île, dans la ville de Devonport. C’est là que les ferries venant de Melbourne débarquent. Miracle, plus on s’est approché de la ville, plus on voyait du soleil ☺. Les températures n’étaient pas excessives, mais passer de 6 à 20 degrés, ça fait du bien!
On a profité du retour à la civilisation pour se prendre un bon pique-nique (des chips, du fromage, du chocolat, …). Après 8 jours de privation, on s’est lâché! Et on en a profité aussi pour prendre une douche (en bord de plage, mais fermée et chaude!). Le lieu etait animé: pas mal d’élèves étaient là pour leurs cours de sport, et un triathlon se préparait.
On s’est promené un peu dans les alentours avant de partir pour Launceston, une ville un peu plus à l’Est.
Launceston et les Cataract Gorges
Nous ne sommes pas entrés dans Launceston finalement, mais dans un grand parc juste à côté: les Cataract Gorges. Il y a en effet des gorges, et l’endroit était très joli (merci à Nico et Julie, nos sauveurs du lac St Clair, pour la recommandation!). Arrivés en fin d’après-midi, nous n’avons pas eu le temps de faire une grande marche (de nombreux sentiers permettaient de bien profiter du coin), mais on s’est quand baladé un peu pour profiter des panoramas. Les gens se baignaient dans la rivière, mais il y avait aussi une belle piscine au milieu de tout ça!
On a pris notre dîner tant qu’il faisait encore jour, et aussi parce que nous comptions dormir en free camp (encore une fois!). On y a aussi rencontré un franco-equatorien, fraîchement arrivé en Tasmanie. Il commence à taper la discute, et on le sent un peu en galère. Au bout de quelques échanges, il nous demande de l’emmener là où nous avions prévu de dormir. On part donc à 3 pour le free camp, et on y arrive de nuit. Il s’agit en fait d’un parking un peu sauvage, situé à une centaine de mètres de la grande route. Pas tip top, mais tant pis pour quelques heures, ça fait l’affaire!
PS: Le problème principal des free camps, c’est qu’il faut s’attendre à tout (ou plutôt à rien!). Du coup on profitait d’être dans des lieux sympas pour diner avant de partir planter notre tente, même si c’était pus risqué de rouler à la tombée de la nuit (les kangourous, wombats, et autres bébêtes sortent à ce moment-là en général).
Freycinet National Park, et ses baies magnifiques
Le lendemain, nous nous dirigeons vers notre destination: le Freycinet National Park. Pour y aller, nous sommes passé par une région à vin, et l’endroit est bien beau. Nous sommes toujours 3 dans la voiture, notre passager ayant décidé de continuer avec nous (faut dire que le stop au free camp laissait peu d’opportunités pour de l’auto-stop).
Une fois dans le parc, nous avons laissé notre ami et nous sommes allés marcher (bein oui, on en avait pas assez fait :))
Le parc est en bord de mer, et est réputé pour ses très belles plages. Nous avons eu de la chance, le soleil, et même la chaleur nous ont accompagné.
Nous avions deux choix de randonnée: une plutôt tranquille pour voir les plages avec quand même quelques beaux panoramas, ou monter au sommet le plus haut (Mont Atmos), randonnée plus difficile mais que Julie et Nico (encore eux!) nous avait conseillé. Bon… On était quand même bien crevés après l’Overland Track, on l’a jouée sage avec la première option.
Et ce n’était déjà pas si mal, Wineglass Bay est vraiment magnifique. Après les Whitesundays, c’est une des plus belles plages de notre voyage. L’eau n’y est par contre pas très chaude pour une baignade.
On est passé ensuite vers une autre plage très jolie, avant de retourner au parking de point de départ.
Avant de partir, on en a profité pour faire de courtes balades dans le coin. On y a d’ailleurs appris que les français étaient passés par là, et notamment Napoléon!
On aurait bien aimé rester dans le coin plus longtemps, mais nous avions notre vol pour Sydney le lendemain…
Nous passerons notre dernière nuit en Tasmanie dans un free camp situé à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport. Nous avons longé la côte pour y aller, et certains endroits étaient vraiment beau.
Arrivés au free camp, c’est presque le grand luxe: à l’écart du grand axe routier, du gazon pour la tente, des toilettes, et (même si on n’en a pas profité) une aire de pique-nique barbecue! L’espace vert appartient en fait au resto-bar d’à-coté, et nous demande simplement un don pour les pompiers du coin :-).
La Tasmanie, c’était définitivement un chouette endroit, malgré des débuts un peu difficile… On y reviendra!
Maintenant, nous repartons d’Hobart pour rejoindre Sydney…. A la fois contents d’y aller, et tristes parce que c’est notre dernière semaine en Australie!
bonjour Manue et Julien,
je veux bien un kangourou, un petit marsupiau, un diable et un wombat, si ça passe à la douane, on va faire un tabac dans le jardin d’arcachon!!
bonne suite, les voyageurs
bisous de Tata et ours ( oui, je m’y connais en animal sauvage )
Bonjour vous 2,
Ca va, vous n’êtes pas du tout exigeants 🙂
Merci pour le petit message!