(Pourquoi ce titre?: tout comme le Queensland, le Victoria aime afficher sa différence sur les plaques d’immatriculation. Nous en avons vu plusieurs, dont les “The Smart State”, et “The Place To Be”. Et on a trouvé le deuxième plutôt sympa!).
Nous quittons maintenant les montagnes du New South Wales pour descendre dans l’Etat du Victoria, la dernière partie de notre road trip.
Nous partons avec le soleil du camping du Kosciuszko National Park (mais pourquoi nous n’avons pas eu ce soleil la veille??), en pensant faire une bonne journée de route pour arriver aux Wilson Promontory… Mais ça, c’était sans compter un paramètre important: l’état de la route! Il faut traverser tout le parc national et la chaine de montagne, et malheureusement, nous arrivons très rapidement sur une route non goudronnée… et cela va durer pendant une centaine de kilomètres! Avec un 4*4, pas de problèmes, mais avec notre van ce n’est pas le top. Il tremble dans tous les sens, on s’embourbe même dans une flaque de boue. Élément très important que nous gardions en tête durant ces longs kilomètres: nous ne sommes pas couverts par l’assurance en cas de problèmes puisque nous n’avons pas le droit de rouler sur ce type de route…
En gros, on ne fait pas les malins et on roule trèèssss doucement en attendant de trouver une route goudronnée.
En contrepartie, le paysage est vraiment magnifique. Une jolie rivière en contrebas et un paysage montagneux qui donne envie de randonner, sans oublier le dingo traversant la route devant nous!
Première étape: Bairnsdale et Raymond Island, des koalas et des oiseaux
En début d’après-midi, ça y est, nous sommes sur une route potable! Nous avons pris pas mal de retard sur notre itinéraire, et nous décidons de nous arrêter à Bairnsdale, dans la région du Gippsland.
Nous sommes proche d’un grand lac assez touristique, et de l’île « Raymond Island ». L’île est reliée grâce à un ferry, gratuit pour les piétons. Ce fût un trajet très court, peut-être même le + court qu’on aie fait jusqu’à présent: cinq minutes, top chrono!
Nous décidons de nous dégourdir les jambes après cette journée de route. Ils proposent un petit circuit de 3 /4 kilomètres dans l’île, parfait.
L’île est réputée pour ses koalas, et nous n’avons pas été déçus: 10 koalas vus en 45 minutes! J’avoue que j’ai bien envié les gens qui habitaient là et qui peuvent se réveiller en regardant les koalas et les oiseaux. Le paradis!
Une sélection des meilleurs koalas:
Sans oublier quelques oiseaux:
Et à la fin, de nouveaux koalas sont apparus:
Nous revenons sur le « continent » et nous faisons une autre balade dans un wetland à proximité. Cette fois, nous sommes un peu déçus car il n’est pas du tout entretenu, et nous ne verrons pas grand chose.
On ne se laisse pas abattre, nous trouvons un parc pour faire notre premier barbecue. Malheureusement, il ne fonctionne pas vraiment, et nous finirons la cuisson de notre steak à la poêle. Mais qu’est ce que c’est bon avec un petit verre de vin!
Nous quittons Bairnsdale pour aller dormir proche d’un lac à Sale, à une cinquantaine de kilomètres. Le parking accepte les campervans pour la nuit, très rare pour un parc de ville public.
Deuxième étape: Sale, encore le paradis des oiseaux
On se réveille avec le bruit des oiseaux et sous la bruine. Nous prenons notre petit-déjeuner en compagnie d’un pélican, et on décide de faire le tour du lac.
Malgré la météo un peu maussade, c’est mignon, et on peut observer beaucoup d’oiseaux. La matinée commence donc pas trop mal ?
La météo grisâtre aidant, nous partons ensuite « squatter » la bibliothèque de la ville pour trouver un peu de wifi. L’invasion de collégiens signera notre départ!
Nous déjeunons ensuite dans un wetland, et on poursuit la route vers les Wilson Promontory, un parc national réputé pour sa faune, et que je voulais aller voir absolument.
Troisième étape: Wilson Promontory, des animaux à gogo (pour ne pas changer)
Nous arrivons au Wilson Promontory en fin d’après-midi, et nous nous installons dans un camping payant en bord de mer. On a de la chance, le temps s’est découvert! Par contre, il y a beaucoup de vent. On ne peut pas tout avoir!
On décide de faire une balade malgré l’heure tardive. Plusieurs randonnées sont possibles, et nous en avions repéré une qui s’appelait « Wildlife ». Parfait!
Le parking n’est pas facile à trouver, et on ne sait toujours pas si on a pris le bon chemin, mais on en a vu de la « wildlife »! Des grands kangourous, des wallabies, des émeus, des wombats (les premiers!): on est bien servis.
On poursuit sur une autre petite promenade, mais on se trompe de chemin et on se retrouve dans la brousse. C’est très sympa car on est au milieu des kangourous, mais c’est moins sympa car il faut traverser des herbes hautes pour retrouver le vrai chemin. Les serpents ici sont nombreux et peuvent être assez dangereux. Je fais au plus vite, et ouf, on arrive sain et sauf sur le chemin. On peut admirer la côte, et c’est vraiment joli avec le coucher du soleil.
On repart à la voiture, puis au camping, où nous pourrons voir de très belles perruches grises et roses. Nous dinerons en compagnie de 3 copines taïwanaises étudiant à Melbourne, et nous passons une excellente soirée.
Le lendemain, nous décidons d’aller tout au bout du parc (il y a quand même 30 kilomètres de route à faire), pour faire une randonnée un peu plus longue.
Nous décidons d’aller au Sealers Cove, 18 kilomètres aller-retour. Au début, nous avons pas mal d’explications sur la reconstruction du chemin après des éboulements assez importants il y a quelques années. Nous sommes ensuite principalement dans la forêt, mais qui est très agréable. Nous pouvons encore observer des oiseaux, et le black cockatoo. Nous arrivons vers une plage, où nous en profitons pour pique-niquer.
L’inconvénient, c’est que nous sommes obligés de revenir par le même chemin…
En revenant, nous faisons une autre balade, plus courte, sur une autre partie au nord du parc. On apprécie également la vue au coucher du soleil, et j’aurais même la chance d’observer un très beau serpent… mais aussi un émeu qui court et des kangourous!
Nous nous installons au même camping que la veille car nous avons décidé de profiter d’une dernière balade le lendemain matin.
La météo est plutôt clémente quand on se réveille, on est donc dans les meilleures conditions pour grimper au sommet le plus haut, le Mont Oberon. L’ascension est encore très facile, et la vue du sommet est magnifique. Ce parc est vraiment une des plus belles étapes de ce road trip!
Étape 4: Philip Island et ses pingouins
Cependant, la date de fin de ce périple approche, et nous sommes obligés de partir vers Melbourne.
Nous passons par la côté, et c’est vraiment très joli de ce côté là aussi. Un peu plus frais à cause du vent, mais on profite d’un pique nique en bord de mer. Nous décidons de faire une autre balade « oiseaux », mais ils sont plus timides à cet endroit là.
Nous voulons faire une dernière halte avant Melbourne: Philip Island (encore une île reliée par un pont, très facile d’accès).
La route pour y aller est vraiment très jolie, une mini « Great Ocean Road », la route mythique qui relie Melbourne à Adelaide, mais que nous n’aurons pas le temps de faire cette fois-ci.
Nous arrivons à Philip Island en fin d’après-midi, et nous filons à l’autre bout de l’île faire une promenade. Nous sommes censés voir des phoques au loin, mais nous n’en voyons point. Tant pis, on en a déjà bien profité dans la baie de Somme l’année dernière!
Par contre, nous pouvons apercevoir les plus petits pingouins qui existent! Comme il fait encore jour, ils sont un peu cachés dans leurs « nids », mais on peut en voir certains, c’est trop mignon! Philip Island est connu pour sa parade des pingouins. On peut assister à la sortie de ces petites bêtes à la tombée de la nuit, mais ceci est malheureusement payant, et aucune photo n’est possible! Les pingouins n’aiment pas trop les flashs, et comme certains ont dî en abuser, on a plus le droit à aucune photo. Tant pis, nous n’irons pas à la parade.
Après les pingouins, nous apercevons aussi notre premier « echidna », une sorte de hérisson, et plein de wallabies!
Nous repartons de cette promenade bien ébouriffés par le vent, mais bien contents aussi!
Nous décidons d’un petit barbecue au bord de la plage. Cette fois-ci, il marche (voir même trop), et nous nous régalons d’une bonne viande. Nous faisons aussi la connaissance d’un couple de français en Permis Vacances Travail (le fameux “working holiday visa »). Oui, il y en a beaucoup en Australie. La soirée se passe bien, et nous partons tard chercher notre dernier campement avant de rendre le véhicule le lendemain midi…
J’avais repéré un camp gratuit en bord d’autoroute, pas très loin de Melbourne. Petit problème quand nous approchons: il est situé sur la partie payante de l’autoroute! Changement de plan, on tourne dans la première rue et nous cherchons un coin tranquille. Nous nous garons proche d’un stade et d’une résidence, en espérant qu’aucun policier ne viendra nous réveiller…
Le réveil est de toute façon assez matinal. Nous partons directement au Mc Do petit-déjeuner, avoir du wifi, et faire un brin de ménage dans le campervan avant de le rendre. Nous avons besoin de réserver un hébergement sur Melbourne, et de nous renseigner sur la Tasmanie et l’organisation du trek.
Nous rendons le van quelque peu en retard, car nous n’avions pas prévu une circulation aussi dense: nous sommes samedi, il fait beau, et les gens sortent! De plus, nous avions le nettoyage de la voiture à faire. Nous avons juste utilisé les petites brosses des stations service. Le gérant nous a d’ailleurs bien grondé car nous n’avions pas vraiment le droit de laver toute la voiture avec…
Il est maintenant temps de découvrir la ville de Melbourne!
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