Après avoir bien profité des pingouins, nous partons maintenant pour Puerto Natales, un peu plus au nord. Le trajet n’est pas long: environ 3h, ce qui pour l’Amérique du Sud n’est rien!
Puerto Natales est une petite ville qui n’a rien d’exceptionnel (même si elle est plutôt agréable, avec une belle vue sur les montagnes), mais elle nous sert de base pour la Big attraction du coin: le parc national des Torres del Paine.
C’est bien connu, on aime marcher, et malgré la difficulté du trek en autonomie en Tasmanie, on remet le couvert!
Deux treks sont très populaires dans ce parc: le W (tout simplement parce que le circuit a une forme de W…) qui dure 4 à 5 jours, ou le O (une boucle quoi), qui dure 8 jours et qui permet de « fermer » le W. Devinez ce qu’on (Julien) a choisi?
Bon allez, 8 jours en autonomie avec notre petite tente, ça se prépare!
Une préparation en douceur à Puerto Natales
Nous arrivons à Puerto Natales en fin de matinée. Nous avions réservé des lits en dortoir à l’auberge « Cuatro Estaciones », en centre-ville. Dès notre arrivée, on est dans l’ambiance: auberge familiale tenue par une mère célibataire, vivant avec sa fille adolescente, son fils d’environ 5 ans, et un bébé chien complètement soumis aux volontés du petit… Première fois qu’on est dans une vraie famille chilienne!
Ils sont en train de déjeuner, et notre hôtesse nous offre une petite part de gnocchis (qu’ils écrivent noquis) et en dessert, une crêpe avec de la glace. Très sympa comme accueil, on se sent déjà comme chez soi 🙂
L’après-midi se passe très tranquillement, entre repos, préparation et visite rapide de la ville. On commence à bien apprécier, et il fait même moins froid qu’à Punta Arenas!
Après un très bon petit-déjeuner, le lendemain est également consacré à la préparation, et surtout aux courses. Nous avons prévu plus de nourriture que notre précédent trek, ayant appris de nos erreurs. Pour cette fois, nous avons prévu une polenta locale (Chuchoca), bien plus nourrissante que nos pâtes cuisinées qu’on avait sur l’Overland Track, qu’on combinera avec de la viande de soja déshydratée, des nouilles, de la purée, et surtout beaucoup plus de snacks! Chocolat chaud, chamallows, tablette de chocolat, cacahouètes… Ça va peser un peu plus lourd (environ 11 kgs pour 2 pour 8 jours), mais si le temps est mauvais, on aura un peu de réconfort! D’autant plus que cette fois-ci, nous n’aurons pas vraiment d’autres choix que de planter la tente chaque soir. Il y a quelques refuges ainsi que des tentes+sacs de couchages à louer, mais le prix pour une nuit est plutôt dissuasif. De la même façon, on peut trouver des petites épiceries à certains endroits pour des produits basiques (en bien + cher également). Ces options de logement et d’approvisionnement permettent d’apporter du confort à ceux qui ne souhaiteraient pas marcher en totale autonomie, ou bien tout simplement pour dépanner.
Nos sacs sont prêts: une quinzaine de kilos pour moi et… 23 pour Julien! Alors oui, on pourra me dire que j’aurais pu porter plus… mais impossible, mon épaule gauche devenant de plus en plus défaillante… Avec quasi toute la nourriture, le sac de Julien devrait donc s’alléger au fur et à mesure alors que le mien restera constant.
Allez, maintenant, place au trek!
Jour 1: Laguna Amarga – Camping Serron, 16 kms
On se réveille à Puerto Natales et… il pleut! Pas très encourageant pour un début de rando. Nous partons de l’auberge pour prendre notre bus à 7h30, en compagnie de Guy, un hollandais arrivé à l’auberge le même jour que nous et qui compte également faire le “O”. L’entrée du parc est à 2h de route, l’occasion d’un petit dodo avant de commencer les choses sérieuses 😀
Pour la petite histoire, Guy était sceptique à propos du temps de parcours total du “O“, notamment par rapport aux distances à parcourir. Son but était donc d’y aller au feeling… et il devait être en forme puisqu’étant partis en même temps, on ne l’a jamais recroisé! Les inscriptions sur les registres nous ont juste permis d’avoir confirmation de son passage à chaque étape… Nous supposons qu’il l’a terminé en 6 jours max.
Bonne surprise en arrivant: il fait beau! On sort du bus, mais pas question de démarrer directement: il faut d’abord passer à la caisse! 18 000 pesos l’entrée, soit 24 euros chacun. Un peu cher, mais pour 8 jours ça va… Nous avons aussi droit à quelques recommandations (ne pas faire de feu, emporter ses déchets, etc…), et vers 10h, nous sommes prêts.
Il fait assez froid, mais le temps dégagé permet de voir les Torres del Paine, les montagnes phares du parc. On en profite car on n’est pas sûrs de les voir plus tard (le brouillard est souvent l’ami du randonneur, et surtout dans cette région).
Nous commençons donc par un chemin très facile et assez plat, et au fur et à mesure il commence même à faire chaud. De quoi enlever les vestes et le bonnet, on en profite!
Les paysages sont vraiment beaux, nous longeons une rivière dont la couleur bleue est plutôt étonnante. Ça commence pas mal!
Nous faisons notre premier pique-nique au soleil, et nous arrivons au camping avant 16h. Il est situé au bord d’un lac, dans un cadre superbe. Nous sommes dans une partie privée du parc (oui, un parc national peut être privatisé… bizarre, mais c’est comme ça!). Le camping est payant, mais nous avons le droit à une douche chaude… du grand luxe!
On installe la tente, et on se repose avec un bon chocolat chaud avant de préparer notre diner. Le soleil commence à décliner, la chaleur aussi.
Pour notre premier diner, ce sera nouilles chinoises. Après s’être bien rassasiés, on part dormir tranquille!
Petite anecdote: Julien fera connaissance dans la soirée avec l’un des employés du camping: un parisien d’origine chilienne (adopté). Il est venu vivre au Chili et travaille pour les campings privés du parc. Du coup, on comprend mieux pourquoi il écoutait des chansons de ragga/ska en français, et comment il arrivait à les chanter aussi bien!
Jour 2: Camping Serron – Refugio Dickson, 18,5 kilomètres
La nuit a été bonne et nous avons même eu chaud dans nos nouveaux duvets ? Il fait toujours beau ce matin, mais le vent s’est levé. Au lever du jour, les paysages sont encore plus beaux.
Avec un peu plus de kilomètres aujourd’hui, on a besoin de prendre des forces. Après avoir englouti notre petit-déjeuner (muesli, lait en poudre, fruits secs, thé/café), plié la tente, et rangé nos sacs, c’est reparti!
Au début, le sentier est toujours aussi facile, tranquille… puis arrive notre premier « col ». La montée est un peu raide, mais ça va… Comme nous sommes quand même assez nombreux, c’est un peu à la file indienne :/
C’est une fois en haut que les choses se compliquent: un vent qui souffle comme on ne pourrait jamais l’imaginer avant de venir là. Quasi impossible d’avancer, il nous colle littéralement aux parois. Rien à voir avec le mistral ardéchois! Surtout que j’avais mis ma veste et mon écharpe dans la protection de pluie de mon sac (car je n’avais pas vraiment de place ailleurs), et que tout s’est envolé! Julien, tel un héros est allé les chercher un peu plus loin sur la montagne… Tout s’est bien fini, nous avons réussi à redescendre, mais je commençais réellement à prendre peur par rapport à la réelle difficulté du trek: le vent!
La suite est quand même bien plus simple: le chemin redescend et le vent faiblit. Nous poursuivons notre route bien plus tranquillement.
Nous attendons d’arriver au refuge de ranger pour prendre notre pause déjeuner. Le ranger nous apprend que la météo du lendemain ne sera pas hyper bonne… mais que cela devrait s’arranger le jour d’après. Au moins, on est prévenu!
PS: ce sera la seule fois où nous verrons des prévisions météo… Dans les autres refuges, les rangers ne veulent pas du tout s’avancer car le temps est trop imprévisible dans la région.
On reprend notre route et les paysages sont toujours aussi beaux. Le soleil brille toujours quand nous arrivons au camping, qui est magnifique. Il est situé en bord de lac, et entouré de belles montagnes. Il n’y a par contre aucun abri, mais pas mal de tables pique-nique, et une douche chaude encore une fois. Nous devrons quand même payer notre emplacement, même si le camping n’est pas dans la partie privée du parc.
Le programme est le même que la veille: installation de la tente, chocolat chaud, dîner. Nous goûtons pour la première fois notre polenta… Je ne serais jamais une grande fan, mais ça a l’avantage d’être très nourrissant! Et le petit chocolat du soir d’après-repas fait vraiment plaisir ?
Jour 3: Refugio Dickson – Campamento Los Perros, 11 kms
Chose promise, chose dûe: il pleut… Et avec du vent en plus! Heureusement, cette journée de marche est censée être courte… On profite d’une éclaircie pour petit-déjeuner avant de replier la tente et partir…
Heureusement, le temps semble s’être un peu calmé et nous offre même de beaux arcs-en-ciel. On grimpe un peu, mais le chemin reste assez facile. Nous sommes dans la forêt, ce qui nous protège des quelques averses.
C’est quand nous sortons de la forêt que les choses se compliquent. La pluie s’est transformée en neige, et avec le vent: tempête! On galère un peu pour avancer, et on ne profite pas de la vue sur un glacier très longtemps… Le refuge est tout proche, ouf!
Par chance, celui-ci offre un espace “cuisine ” fermé, avec un bonus: un poêle ☺.
Toute l’après-midi, on s’agglutine près du feu pour faire sécher nos affaires et on regarde les averses de neige… Nous prions pour que le temps soit meilleur le lendemain, car nous avons le plus haut col de tout le trek à passer: le paso John Garder. Il n’est qu’à 1 200 mètres, mais en Patagonie, c’est l’équivalent d’un 3 000! Si le temps est trop mauvais, les rangers ne nous laisseront pas partir, et nous serions bons pour passer une journée à ne rien pouvoir faire…
Pas de surprise si je dis que la nuit fût fraîche…
Jour 4 : Campamento Los Perros – Camping Grey, 14,5 kilomètres
Réveil à 6h ce matin car nous savons que les rangers nous laisseront plus facilement passer si nous partons tôt. Nous ne sommes pas les seuls à être matinaux, mais la cuisine est suffisamment grande pour tout le monde. Vers 7h30, le jour se lève… et le soleil montre son nez! Quelle chance ☺.
On démarre la rando sous les meilleures hospices, dans la forêt. Le sentier est forcément boueux après la pluie de la veille. Ce n’est pas très agréable, mais bon…
On arrive ensuite sur une partie dégagée, et on commence sérieusement la grimpette. Le panorama compense l’effort. Nous sommes entourés de glaciers et de montagnes, whaou!
Arrivés au sommet, le vent souffle bien fort, mais le ciel dégagé nous permet de voir ce qui sera pour moi le meilleur moment de cette rando: une vue sur le glacier Grey, tel une mer de glace. S’il n’y avait pas ce vent glacial qui nous donne l’impression de recevoir des claques, on serait restés plus longtemps à l’admirer!
Mais il faut redescendre… une descente longue et parfois assez glissante! Rien de très compliqué, et surtout nous continuons à bénéficier de la vue sur le glacier, qui est en fait le troisième plus grand, après l’Antarctique et l’Arctique. Rien que ça!
Nous sommes bien contents d’arriver au Campamento Paso pour la pause déjeuner. C’est un camp gratuit mais comme il est encore tôt, nous avons décidé de poursuivre jusqu’au camping d’après.
Le sentier est vallonné et après la grimpette du matin, cela commence à se sentir dans les jambes. Nous profitons encore et toujours du paysage. Définitivement, la Patagonie, ça nous plaît!
Nous arrivons vers 16h30 au camping Grey, où nous rejoignons les randonneurs du circuit W. Et ils sont bien plus nombreux! Le camping est bien rempli malgré la fin de la saison touristique. On trouve la force d’aller voir un mirador sur le lac et le glacier avant d’aller dîner (ce soir, c’est purée!) et de faire un dodo bien mérité!
Jour 5: Camping Grey – Campamento Italiano – 17 kms
Ce matin, les courbatures sont bien présentes… et la longue descente de la veille n’a pas fait du bien à mes genoux! Mais il faut bien avancer. Le temps n’est pas au beau fixe, mais il ne pleut pas, et il souffle même un vent assez chaud par moments.
Nous continuons avec essentiellement de la descente, et des paysages qui peuvent rappeler l’Islande (oui, nous n’y sommes encore jamais allés, mais on se l’imagine comme ça!).
Nous faisons la pause du midi au refuge Paine Grande, qui est très grand! Mais ce ne sera pas pour nous, on continue la route vers le Campamento Italiano. Le chemin est plutôt facile, on se “repose” un peu.
Ce campement est très rudimentaire, mais c’est gratuit. Il y a quand même des toilettes, de l’eau potable et un abri en cas de pluie.
Nous discutons avec un couple d’allemands (qu’on avait croisé en chemin) avant d’aller au dodo!
Jour 6: Campamento Italiano – Mirador Britanico – Camping Los Cuernos , 15 kms
Ce matin, météo encore un peu grisouille, mais toujours sans pluie. Nous commençons la journée sans les sacs (enfin, pour moi), avec un aller-retour vers le mirador Britanico. De là, nous sommes censés voir les montagnes Paine Grande. Le chemin grimpe doucement, et pour rajouter un peu de difficultés, on se trompe de chemin… Erreur vite rectifiée, on vous rassure! Nous avons de la chance, un coin de ciel bleu se présente juste devant les montagnes, et nous pouvons profiter comme il faut du mirador (qui est d’ailleurs moins long à atteindre que d’habitude, la dernière partie étant fermée jusqu’à nouvel ordre).
Nous revenons sur nos pas, et nous préparons nos sacs avant de repartir vers le camping Los Cuernos, à seulement deux ou trois heures de marche. Avant d’y arriver, le chemin passe au bord d’un lac glacé, où Julien trouvera le courage de se tremper les pieds.
Le camping fait également refuge, mais on confirme: les prix sont bien trop élevés pour nous… Nous mangerons donc tranquillement notre polenta dans la cuisine fermée (et tant mieux car il bruine) avant de rentrer dans notre bonne vieille tente!
Jour 7 : Camping Los Cuernos – Mirador Torres – Campamento Torres, 18 kms
Encore de la grisaille ce matin, même si le lever du soleil nous réserve de bonnes surprises! Il fait quelques petites averses, mais rien de bien méchant.
La matinée commence par un sentier très vallonné, mais qui offre aussi de bons panoramas.
Au bout de quelques kilomètres, on passe aux choses sérieuses: ça grimpe! On rejoint le départ traditionnel du circuit “W”, où les randonneurs débutent par une bonne montée pour atteindre le point phare: le mirador sur les Torres del Paine. On est finalement contents de ne pas avoir commencé par là! Nous déjeunons vers le refuge annonçant la moitié du parcours. Vraiment très sympa comme coin!
On continue de monter, dans la forêt cette fois, avant d’atteindre le Campamento Torres, où nous posons notre tente. C’est encore un campement gratuit, et équipé comme le Campamento Italiano (eau potable, toilettes, abri cuisine).
Nous profitons d’être plus libres (sans sac pour moi) pour aller au mirador. L’effort est encore une fois récompensé après une heure d’ascension. Nous ne verrons par contre que 2/3 des tours, le brouillard voulant être de la partie. Malgré ca et le froid, cela restait très joli avec cette lagune aux couleurs turquoises.
Le soir venu, nous discutons avec un couple d’américains (sosies de Cate Blanchett et Ben Affleck), qui ont fait exactement les mêmes étapes que nous!
C’est parti pour la dernière nuit avant de retrouver un bon lit douillet ?
Jour 8: Campamento Torres – Hosteria Las Torres 7 kms
Voilà ce qui était prévu au programme: monter au mirador de très bon matin pour observer le lever du soleil sur les Torres, chose très réputée ici! Seulement en entendant le réveil, nous entendons aussi les gouttes de pluie tomber sur le toit de notre tente. Pas très encourageant comme perspective de marcher sous la pluie pour ne rien voir! On entend bien les gens qui s’activent, mais nous n’en ferons pas de même! Julien aura quand même pu apercevoir un renard lorsqu’il est allé jeter un coup d’oeil sur les conditions météo 🙂
PS: pas de regrets après coup, puisqu’en effet les personnes qui sont montées n’ont vu que du brouillard!
On profite d’être réveillés et presque seuls dans le campement pour commencer à préparer notre petit-déjeuner. Julien aura encore droit à une autre surprise en allant chercher de l’eau: un puma est passé devant lui et l’a fixé un instant avant de repartir. Même si le puma est présent dans le parc, je doute encore de ce qu’il dit avoir vu…
Nous partons sous la bruine pour cette dernière journée, caractérisée par une longue descente vers l’Hosteria Las Torres. Le temps s’éclaircit quand même de temps en temps, ça fait plaisir!
Nous terminons vers 12h, et après le dernier pique-nique, nous prenons un bus qui nous ramène vers le point de départ de la randonnée, où nous attendrons le bus nous ramenant à Puerto Natales.
Le retour à quand même été plus long que prévu car le chauffeur a dû suivre un de ses collègues avec une roue à plat… A quelques kilomètres, nous avons donc fait un peu de place pour accueillir les passagers du bus défaillant!
Et nous voilà de nouveau dans notre super auberge! Même si nous apprécions notre pied-à-terre, nous avons prévu un départ le lendemain à 8h. Nous profitons de ce retour à la civilisation pour prendre une bonne douche, mettre des habits propres, et déguster un bon guacamole maison ?. On fera également la connaissance d’Aurelia et Ophélie, deux françaises ayant passé la semaine ici à se remplir la panse après avoir également marché aux Torres del Paine (circuit “W”). Elles nous feront d’ailleurs profiter de leur dîner fort copieux: salade de tomates, saumon cuit au four avec ses légumes, et compote de pommes faite maison… le tout accompagné d’un bon petit carmenere chilien 🙂 Une bonne petite soirée d’après rando comme on les aime!
En conclusion, nous avons beaucoup aimé ce trek, le parc étant en terme de paysages l’un des plus beaux de tout notre voyage (pour le moment). Mais il faut bien dire aussi: c’est très populaire! Nous n’avions jamais croisé autant de monde en rando, et surtout de jeunes. Quand nous nous baladons en France, nous avons plutôt tendance à abaisser la moyenne d’âge… et bien là c’était plutôt le contraire!
Il est vraiment accessible: sentiers bien balisés et pas dangereux, pas énormément de dénivelé, pas trop de kilomètres par jour. Les seules difficultés: l’autonomie (même s’il y a moyen de s’alléger avec les refuges) et surtout: la météo. On s’estime chanceux pour le dernier point, surtout comparé à l’Overland Track…
Un de nos regrets: on n’a pas vu d’huemul, une sorte de petit cerf présent en Patagonie du Sud, ni de guanacos, que nous ne verrons qu’à travers les vitres du bus sur le trajet vers Puerto Natales…
Pas le temps de se reposer, demain, direction l’Argentine et la ville d’El Calafate!
Aucun commentaire jusqu'à présent.