Et voici la suite 🙂
Le “petit” tour à vélo
Re-belotte le lendemain malgré le mal aux fesses! Le petit tour débute sur la côte Ouest, puis dévie sur le centre de l’île, et est long de 20 kilomètres. Nous voulions combiner cette balade à vélo avec l’ascension à pied du point culminant de l’île: le volcan Terevaka.
Nous commençons donc par visiter les sites Moais les plus proches de la ville, puis nous rentrons dans une partie inaccessible aux voitures.
C’est une route non pavée et bien défoncée! Nos vtts sont bien utiles, mais je ne suis pas hyper à l’aise sur ce terrain très vallonné. On est quand même parvenu à rouler, en s’arrêtant pour voir les petites grottes en chemin. L’une d’elles donne directement sur la mer, c’était assez impressionnant.
Nous retrouvons la route goudronnée, et l’accès à ce fameux volcan (où l’on retrouve encore une fois quelques Moais!). Le chemin n’est vraiment pas difficile, nous montons doucement mais sûrement. Même si nous avons un petit doute sur l’emplacement réel du volcan, la vue est spectaculaire, quasi 360 degrés sur toute l’île.
Par contre, l’aller-retour fait bien 10 kilomètres, on ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi long!
De nouveau en selle, nous terminons la journée par la visite de la carrière à Pukao (les “chapeaux”), c’est-à-dire l’endroit où la terre rouge a été extraite pour façonner ceux de certains Moais.
Cette fois-ci, le retour en ville s’est fait très rapidement par une belle descente ☺.
Une randonnée vers la plage Anakena
Après une journée de repos, nous avons décidé d’explorer à pied toute la côte Ouest de l’île. Nous avions entendu dire que c’était l’endroit le plus sauvage et le plus beau de l’île, mais n’avions pas réussi à trouver beaucoup d’informations sur le sujet. Il nous a donc fallu vérifier par nous-mêmes si la rumeur était fondée!
La première partie de la randonnée reprenait ce que nous avions fait à vélo pour le petit tour, nous y sommes donc passés assez rapidement.
Ensuite, le chemin n’est plus balisé, donc nous avons suivi la côte comme nous pouvions! C’est en effet très joli, mais pas vraiment différent de ce que nous avions vu avant. De plus, il n’y a pas vraiment de points d’intérêt en chemin. On assiste plutôt à une succession de sites sinistrés (Moais renversés quand on on peut encore les distinguer), en bord de côtes avec falaises (plutôt hautes!) qui rappellent nos paysages de Bretagne. On a l’impression que ce côté de l’île a été délaissé et mis en “jachère touristique” (aucun panneau d’explications et nous n’avons croisé absolument personne en chemin!). Ce n’est pas non plus hyper agréable d’y marcher car le chemin est truffé de pierres volcaniques…
Après cette traversée d’espaces déserts, on est arrivés à la plage Anakena (vous vous souvenez, ce lieu paradisiaque?) où quelques chevaux sauvages et des troupeaux de vaches nous accueillent. Cette fois-ci, c’est un vrai bonheur de découvrir une plage digne des plus belles cartes postales! Il faisait très beau lors de cette rando, et malgré la foule du dimanche, nous avons complètement changé d’avis par rapport à notre premier passage quelques jours plus tôt 🙂
Après une vingtaine de kilomètres dans les pattes, nous en avons donc profiter pour nous baigner et nous reposer dans ce magnifique endroit.
Seul inconvénient de cette marche: il n’y a pas de bus sur l’île, il faut faire du stop pour rentrer (ou marcher encore 20 kilomètres sur la route principale qui ne présente aucun intérêt… et encore moins quand on l’a déjà parcourue en vélo quelques jours avant!). Heureusement, l’auto-stop est très facile dans cette région et nous n’avons même pas attendu 5 minutes avant d’atterrir à l’arrière d’un pick-up ☺. Nous sommes donc installés dans la benne de ce gros véhicule, et échangeons avec la femme qui était déjà installée cheveux au vent et musique latino. C’est une habitante de l’île, et elle nous apprend que notre balade du jour s’effectue habituellement en cheval avec un guide. On comprend alors mieux pourquoi nous n’avons croisé personne, et l’importance d’avoir un accompagnateur professionnel pour nous raconter l’histoire des ruines situées sur le parcours… Tant pis pour l’histoire, on a quand même bien profité de la journée!
Le spectacle de danse traditionnelle
Nous n’avons pas échappé au folklore local: le spectacle de danse traditionnelle! Malgré le côté très touristique, on était curieux d’assister à ce genre d’événement. 3 troupes se partagent ce marché sur l’île, ce qui permet d’organiser cette sortie n’importe quel soir de la semaine. On a donc fait simple en choisissant le soir qui nous convenait le mieux 🙂
Des notre arrivée, nous avons été accueillis par des hôtesses chargées de nous maquiller avec des motifs traditionnels, et nous avons passé une bonne soirée!
Une heure environ de chants et de danses, qui font en effet très polynésiens, et qui font partie intégrante de la culture des Rapa Nui. Spectacle traduit en anglais et en français (en plus de l’espagnol), même si les explications furent au final assez mince.
On aura même eu droit à la bénédiction d’un couple tout fraîchement marié, qui assistait également au spectacle, et dont le repas de fêtes se déroulait le même soir dans la salle d’à-côté.
La ville d’Hanga Roa
C’est l’unique ville de l’île, et donc le seul endroit où l’on peut se loger, se restaurer, faire ses courses… Le centre n’a rien d’exceptionnel, mais reste quand même très agréable pour se promener et flâner dans les magasins attrape-touristes.
Il y a également une micro plage, où l’on peut de temps en temps observer des tortues. Mais avec les vagues, pas facile de se baigner.
La gastronomie
Sur ce point, nous n’avons pas été très forts. Les spécialités sont évidemment tournées autour du poisson, et notamment le ceviche de thon (une sorte de tartare). Mais comme la vie sur l’île est assez chère, nous n’avons pas testé.
Nous sommes juste allés une fois au restaurant, car les menus du jour (les midis) sont moins chers. Nous aurons donc eu droit à du risotto de poulet (rien d’exotique), et aussi car l’établissement ne disposait pas de poisson frais à ce moment pour un ceviche.
Le reste du temps, nous avons cuisiné ou préparé des sandwichs, et surtout nous nous sommes gavés d’avocats et de pêches! Mention spéciale aussi pour le petit ananas qui pousse sur l’île: pas donné mais une vraie tuerie!
Nous avions fait une partie des courses en Australie, craignant l’inflation des prix sur l’île. Au final, ce sont les mêmes (voire moins cher qu’en Australie). Nous nous apercevrons plus tard à Santiago qu’effectivement la vie sur l’île est bien plus chère: en moyenne 2 à 3 fois plus sur l’alimentation!
Niveau sucrerie, nous avons découvert une des grandes spécialités de l’Amérique du Sud: le dulce de leche (appelée manjar au Chili, ou plus simplement confiture de lait). Tout ce que je peux dire, c’est qu’en rentrant je me mets au gâteau roulé à la confiture de lait!

Un donut au dulce de leche: on prend 5 kilos rien qu’en le regardant, mais qu’est ce que c’était bon!

Brazo de Reina… ou le roulé à la confiture de lait à reproduire à la maison!
Niveau boisson, nous avons gouté à la bière locale, pas mauvaise, et au motte con huesillo. C’est la boisson officielle chilienne: un sirop de pêche, où baignent des pêches et du blé. Surprenant, mais vraiment bon!
Notre semaine s’est finalement vite écoulée. Malgré la toute petite taille de l’île, nous ne nous sommes pas ennuyés et bien reposés! La météo nous a également été bien profitable (même pas besoin d’utiliser nos duvets sous la tente!).
Maintenant, nous voici de retour à Santiago, où débute notre séjour sur le continent sud-américain!
Aucun commentaire jusqu'à présent.