Après 13h de vol entre Sydney et Santiago (avec nourriture et films à gogo, de quoi vaincre une peur de l’avion ☺), 20h d’escale dans l’aéroport (où on dort… comme on peut!) et encore 5h de vol (Santiago – Hanga Roa): nous voici sur l’île de Pâques!
Nous avons été accueillis par un petit collier de fleurs (type polynésien) et une chaleur plutôt humide! Nous avons directement été pris en charge par le camping Mihinoa, notre pied-à-terre pour l’ensemble de notre séjour sur l’île. C’est un camping plutôt bien équipé, avec une grande cuisine et un emplacement au top (en bord de mer). Un peu de “laxisme” quelques fois de la part des employés, mais je pense que c’est le mode de vie!
Nous avons passé une semaine sur cette petite île où l’on se sent bien. Nous nous sommes pas mal reposés aussi, ce qui nous aidé à digérer le décalage horaire ?. Voici quand même un petit résumé de ce que nous avons pu faire sur l’île aux célèbres Moais!
Le musée
Nous n’avons pas commencé directement par là, mais ce petit musée était très intéressant pour comprendre l’histoire et la culture de l’île. La première chose que nous avons appris: l’île fait partie de la Polynésie, avec Hawaï, Tahiti (Polynésie Française) et… la Nouvelle-Zélande! On ne s’y attendait pas pour ce dernier… mais ça explique pas mal de choses, notamment la culture maori!
On en a appris un peu plus sur ces fameux Moais, édifiés par les premiers habitants de l’île, et les hypothèses encore nombreuses sur la façon dont ils ont été transportés.
Pourquoi île de “Pâques”? Tout simplement parce que le premier européen à l’avoir découverte (un hollandais) est venu le jour de Pâques… L’île est encore appelée par les locaux “Rapa Nui”, du nom de ses habitants. Et ce n’est que depuis les années 60 qu’elle fait partie du Chili!
La balade vers Orongo
Nous avons suivi une balade aménagée, qui commençait pas très loin de notre camping, et qui allait jusqu’au village d’Orongo (environ 7 kms au Sud-Ouest de l’île). Il s’agit en fait d’un ancien village, où les habitants se réunissaient pour le rituel de “l’homme-oiseau”. Chaque année, des hommes faisaient une course à la nage vers une petite île toute proche pour récupérer le premier œuf de l’oiseau endémique de l’île (une sorte de sterne/mouette). Celui qui gagnait cette course devenait le “chef”.
Avant d’atteindre le village, nous avons commencé par grimper jusqu’au volcan Rano Kau, et c’était vraiment magnifique et surprenant. Le cratère est devenu une sorte de lac, que les oiseaux utilisent pour se reproduire.
Quelques pas plus loin, nous nous retrouvons au village où le panorama valait aussi le déplacement. Ce village était essentiellement composé d’habitations creusées dans la roche volcanique.
Pour le retour, nous sommes aussi passés par le volcan, mais nous avons continué direction Ahu Vinapu, un site Moai cette fois. La route pour y aller était un peu longue, et pas forcément intéressante… Une voiture s’est arrêtée pour nous prendre alors que nous étions presque arrivés, sympa! Le site n’est pas celui qui est le mieux conservé, mais cela valait le coup d’œil quand même.
Nous sommes ensuite repartis vers notre camping sous la pluie (et quand il pleut, ça ne rigole pas!).
Le grand tour de l’île à vélo
La visite de l’île de Pâques se résume souvent à deux choses pour les voyageurs pressés: le grand tour sur l’unique route de l’île pour voir les sites principaux (qui se fait généralement en voiture ou en scooter), et le “petit” tour, qui se fait à pied ou en voiture, sur une demi-journée.
Nous avions décidé de louer un vélo pour deux jours. La voiture coûtait un peu trop cher, et Julien ne se sentait pas de conduire un scooter automatique (au Laos, nous avions loué des scooters semi-automatiques, plus simples à conduire pour les non experts en 2 roues que nous sommes). On a donc fait fonctionner nos mollets!
Le grand tour représente environ 50 kilomètres. La distance semblait raisonnable à parcourir en 2 roues, mais il fallait compter sur des routes vallonnées (pas indiquées comme telles sur les cartes touristiques…) et le vent! Ce ne fût donc pas de tout repos, surtout pour la montée finale!
Concernant notre itinéraire, nous avons commencé par quitter Hanga Roa (qui s’avère être la seule ville de l’île) pour rejoindre la côte Est, avec des panoramas magnifiques. Le temps n’était pas au beau fixe, mais cela rajoutait un certain charme.

Et point important de quasi chaque balade: nous avions un guide! Cette fois-ci, ce fût ce chien, qui nous a suivi une bonne partie de la journée…
Nous sommes passés par plusieurs sites Moais, mais deux nous ont vraiment marqués.
Le premier: la carrière et le volcan Rano Raraku. Le volcan a une apparence similaire à Rano Kau avec un lac à l’intérieur du cratère. Il a servi de carrière pour la construction des Moais. Le site en est d’ailleurs rempli! C’est assez impressionnant une fois sur place…
Le deuxième est celui qui sert souvent de référence aux cartes postales: Ahu Tongariki. Un très bel alignement de Moais sur une place sacrée très bien conservée.
Nous sommes ensuite allés vers la plage Anakena, la plus belle selon les chiliens. Malheureusement pour nous, la première impression ne sera pas la bonne: en arrivant, les nuages deviennent très menaçants… et même si cela restait très joli avec les Moais juste devant la plage, un gros bateau de croisière gâchait le paysage (de nombreuses escales s’arrêtent à cette plage a priori).
Nous sommes ensuite rentrés à Hanga Roa via la route principale sous la pluie, et avec une belle montée bien corsée (surtout que comme d’habitude, j’avais pris le vélo le plus pourri… et que j’ai dû finir avec le vélo de Julien…).
On était bien fatigués par la journée, mais contents de tout ce que nous avions vu!
A bientôt pour la suite de nos aventures sur une des îles les plus isolées du monde 🙂
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