Après avoir bien profité du nord de l’Argentine, nous partons maintenant de nouveau (et pour la dernière fois) au Chili, direction San Pedro de Atacama!
Nous partons de Salta à 7h du matin. Deux compagnies partaient à la même heure ce jour-là, mais nous partirons finalement Pullman car ils avaient des sièges à l’avant… et de quoi éviter la Cata 🙂 Le trajet commence sous la pluie, puis cela se dégage quand nous passons vers Pumamarca (dont la montagne est toujours aussi belle!). Nous montons ensuite un long col (à plus de 4 200m) qui nous emmène vers les Salinas, un grand Salar. Comme nous avions prévu d’aller au Salar d’Uyuni, nous n’y sommes pas allés en voiture, mais c’est vrai que vu du bus, c’est déjà pas mal!
Nous arrivons à la frontière (à environ 4 500 m d’altitude quand même), et nous faisons relativement rapidement les formalités de cette troisième entrée au Chili.
Le trajet se poursuit sur encore quelques heures, et nous sommes déjà dans un paysage désertique, entourés de volcans. Il y a un peu de brouillard (et il a l’air de faire méga froid dehors) mais nous profitons du paysage.
Ps: Désolé, aucune photo n’est potable…
Nous arrivons à San Pedro vers 17h30 (au lieu des 15h annoncés…) et nous nous mettons en recherche d’un camping.
PS: Pourquoi camper? Parce que les logements ici sont horriblement chers! Avec du recul, les prix à San Pedro sont comparables à l’île de Pâques… donc pas grand chose à voir avec le reste du pays!
Nous en avions localisé un au nord de la ville, et il a une place disponible. Nous tentons donc de monter la tente dans un espace assez réduit, et surtout sur un sol poussiéreux et dur comme du béton. En même temps, on est dans le désert!
Notre petite tente coincée au milieu des autres…
Au programme de la soirée: planification des jours à venir, repas et repos!
Nous tentons de dormir malgré le bruit… Le camping n’est pas toujours synonyme de tranquillité… Nous sommes dans un coin de fêtards, et une fois la fête terminée: de ronfleurs! Il y en a deux qui ont décidé de faire un concert, je n’avais jamais entendu de ronflements aussi forts :/
Une journée à vélo dans la vallée de la luna
Pour les deux premiers jours, nous décidons de louer des vélos pour explorer ce qui se trouve au plus proche du village. Ici, on peut faire des milliers d’excursions pour visiter les alentours, mais cela coûte quand même assez cher… On en a pris une pour le troisième jour, mais d’ici-là, on fait marcher nos guiboles.
On commence par un des lieux les plus connus: la vallée de la lune. L’entrée n’est qu’à cinq kilomètres de San Pedro et facilement accessible. Par contre, je me rends compte que même si nous ne sommes qu’à 2 500 mètres d’altitude, le souffle est court. Ça va être dur!
Dès l’entrée, les paysages sont époustouflants. Je ne sais pas si la lune ressemble à ça, mais on se croit vraiment sur une autre planète, avec ces rochers et cette terre recouverte de sel. On s’arrête d’abord pour voir un canyon, puis une jolie dune. On en profite d’ailleurs pour y faire notre pique-nique.
C’est parti!
Une rivière de sel
A l’intérieur du canyon
Heureusement qu’on avait le casque…
La dune de la vallée…
Dune sur vue de volcans
On profite de l’endroit pour une petite photo…
Et on continue la journée sur la lune!
Nous roulons ensuite jusqu’au bout du parc, où on peut voir trois rochers baptisés “tres maria“, et des mines de sel.
Les mines de sel
Et les cristaux!
Les tres maria
Sur le chemin du retour, on s’arrête pour voir “l’amphitheatre“. De là, la vue sur tout le désert est vraiment sympa.
L’amphithéâtre
La vue est plutôt pas mal 🙂
Sur le chemin du retour…
Nous rentrons vers San Pedro et je comprends mieux mon essoufflement: ça grimpait un peu en fait! Le vent de face ne nous aide pas trop pour le retour, et nous sommes bien fatigués même si nous avons à peine roulé 40 kilomètres.
Le jour le plus long… vers la lagune Tebinquinche
Aujourd’hui, on reprend nos vélos (même si on a déjà bien mal aux fesses!) pour aller voir la lagune Cejar, à une vingtaine de kilomètres. On se perd un peu, mais on retrouve facilement notre route. Le chemin est joli, mais quelque peu monotone.
Ils ont de l’imagination pour les toboggans…
Sur le chemin de la lagune
Arrivés devant la lagune: mauvaise surprise, l’entrée coûte 15 000 pesos (soit 20 euros). Un peu cher pour tremper ses fesses quelques minutes dans de l’eau hyper salée…
On se contentera de ça pour la lagune Cejar…
Le gardien du site nous indique deux sites moins chers, à quelques kilomètres de là: la laguna Ojos del Salar (à 10 kms), ou la laguna Tebinquinche (à 15 kms). C’est un peu loin si on compte le retour, mais on se lance quand même. La laguna Ojos del Salar sont en fait deux trous d’eau qui font penser à des yeux. On peut soit disant s’y baigner, mais ça me paraît un peu profond…
Un des deux yeux
La lagune Tebinquinche n’est pas très loin, et après avoir payé le prix d’entrée, décent cette fois (2 000), on s’installe pour le pique-nique. L’endroit est vraiment super beau, une vraie lagune de sel. Malheureusement, pas de flamants roses aujourd’hui…
On aperçoit la lagune au loin…
Tadam!
Avec les nuages qui arrivent, ce n’est pas mal non plus…
On l’a bien vu, maintenant, faut repartir!
On fait le tour à vélo, tranquillement, mais je me sens déjà étrangement fatiguée.
Nous reprenons la route en sens inverse, avec…. Mr le vent de face! Ajouté à un faux plat légèrement montant et une route striée, le combo gagnant!
On reprend des forces… mais c’est dur quand même!
J’arrive tant bien que mal à une intersection, où un pick-up propose de nous ramener sur la route principale vers San Pedro. J’accepte volontiers pendant que Julien continue à vélo. Une fois de retour sur la route, c’est là que le vrai supplice commence… 20 kilomètres entre douleurs, pleurs et désespoir. Je ne sais pas trop pourquoi, je n’arrive plus à avancer… On change de vélo, car encore une fois, je suis tombée sur un vélo de fille pas terrible, et cela va un peu mieux, mais nous mettrons bien 2 ou 3 heures pour rentrer.
La vue pendant les 3h du retour…
Une fois les vélos rendus, je sens même la fièvre venir (fièvre de fatigue?)… Un doliprane et au lit, en espérant que ce ne soit pas la grippe!
Des geysers dans le désert
Lever 4h30 du matin… et heureusement, je vais bien mieux! Même pas de traces de courbatures, c’est bizarre! Pourquoi se lever aussi tôt? Pour aller voir les geysers de Tatio à 90 kilomètres de là! Les geysers apparaissant mieux au petit matin, quand le contraste entre la température de l’eau et celle de l’air est à son maximum.
Le minibus arrive vers 5h, et après une bonne heure de trajet, nous arrivons sur le site, qui est à plus de 4 500 m. Et à cette heure-ci, il fait très froid!! On a pas vraiment de thermomètre, mais certains de nos compagnons de bus pronostiquent un petit -10 degrés… Un autre constat: nous ne sommes vraiment pas seuls! Des dizaines d’autres minibus sont là, mais cela ne nous empêche pas d’apprécier le spectacle. De jolies fumerolles de fumées en pleine montagne, avec des jets d’eau plus ou moins importants. On a droit à des explications rapides et nous faisons un petit tour du site.
Les geysers au lever du soleil…
Ca bouillonne!
La petite photo souvenir
On se réchauffe les mains!
Une fois que mes pieds sont bien congelés, petit dej!
Là, ils ne se sont pas moqués de nous: cake, pain, jambon, avocat, jus de fruit, chocolat… un vrai petit dej de champion !
Miam!
Cet oiseau tout mimi a aussi profité du pique nique
Une fois repus, nous allons en direction de la “piscine” car qui dit geysers dit en général eau chaude. Une petite piscine a été aménagée (non pas dans les geysers, sauf si on a envie de changer de peau) pour que les gens puissent faire un plouf. Julien essaye en premier, et malheureusement, elle n’est pas si chaude que ça… je ne tremperais que les pieds!
Pas si chaud finalement…
Nous terminons notre petit tour au milieu des geysers avant de remonter dans le minibus.
En plein jour, on se rend compte que la route parcourue de nuit était vraiment jolie, et on fait un petit stop pour admirer une lagune, quelques oiseaux et quelques vigognes.
La lagune
Quelques oiseaux typiques (dont j’ai oublié le nom…)
Nous nous arrêtons aussi dans un “village”: Machuca. C’est apparemment un village qui a été créé pour réunir les chiliens, boliviens et argentins (puisque les frontières sont très proches), mais c’est surtout l’occasion de nous faire acheter empanadas et brochettes de lama, tout en caressant un petit lama tout mimi juste à côté du barbecue… Mouais…
Le village
L’église plutôt mimi
Oh le joli lama tout doux….
…. sympa pendant que je mange son copain!
Nous revenons à San Pedro pour l’heure du déjeuner. On en profite pour manger un bon ceviche, et un bon barbecue!
Et un asado pour terminer en beauté!
C’est maintenant la fin de nos aventures chiliennes… Nous nous préparons maintenant pour la Bolivie, et son célèbre Salar ☺.
A bientôt!
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