Après avoir bien profité de la gastronomie arequipéenne, nous quittons définitivement les montagnes pour nous diriger vers la côte péruvienne.

Nous prenons encore une fois un bus de nuit pour ne pas gâcher une journée dans les transports. Nous voulons aller à Paracas, un village balnéaire connu pour sa réserve naturelle remplie d’oiseaux marins et de phoques ? Seulement, très peu de compagnies proposent un trajet direct pour Paracas, et c’est assez cher.
Nous trouvons une compagnie qui propose un trajet pour Pisco (une ville à une vingtaine de kilomètres) pour beaucoup moins cher qu’un trajet direct. De là-bas, nous devrions pouvoir trouver un minibus à quelques Soles pour Paracas. Comme au global ça fait moins cher, on opte pour cette solution.
C’est donc parti pour une nuit de bus plutôt correcte. Le passage au terminal d’Ica sera l’occasion d’effectuer la pause petit-déjeuner, où la météo n’est pas des plus clémentes. L’hiver est souvent synonyme de gros brouillard dans ces régions désertiques.
Nous reprenons la route, et heureusement la brume se lève. Par contre, notre chauffeur ne s’arrête pas à Pisco, et nous sommes obligés de cogner à sa porte pour qu’il nous arrête sur la route un peu après. Apparemment, nous devions le prévenir (même si c’est bien indiqué que nous avions pris des billets pour Pisco…). Ce système n’est pas terrible pour les touristes qui ne connaissent pas du tout la route mais bon… Nous sommes bons pour prendre un taxi, et de toute façon, il n’y a en fait pas de bus pour Paracas! Le taxi nous emmène donc à destination, le prix est très raisonnable.
Une fois arrivés à Paracas, nous trouvons tout de suite l’auberge que nous avions repérée sur Internet, et au prix que nous voulons!
Avec un peu de recul, nous aurions peut-être pu négocier encore plus vu que nous sommes en saison basse… Tant pis!
Nous sommes très bien accueillis par cette famille qui tient l’auberge, vraiment très gentils. Ils arrêtent même une petite vendeuse ambulante de ceviche pour que nous puissions y goûter (à un prix plus raisonnable qu’au restaurant).

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Notre auberge

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La chambre était plutôt mignonne

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Le fameux ceviche, accompagné d’un petit verre de vin péruvien (pas si mauvais)

Le reste de la journée est plutôt calme. Pas mal de repos et une petite balade au bord de la mer, c’est tout! Le village est petit, et hyper touristique. Cependant,on a plutôt l’impression de se promener à la Grande Motte en plein mois de janvier, il n’y a pas grand monde. Malheureusement, la plage n’est pas hyper propre, mais nous profitons de la vue sur l’océan, des petits bateaux de pêche et des pélicans.

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Au coucher du soleil…

Nous réservons nos vélos pour le lendemain pour visiter la réserve nationale de Paracas, et nous réservons aussi pour le surlendemain une petite balade en bateaux vers les îles Bellastas, connues pour sa concentration d’animaux marins.

Une balade dans la réserve nationale de Paracas

De bon matin, sur les conseils de notre hôte et du loueur de vélo, nous partons tôt pour aller à la réserve nationale de Paracas. L’entrée est à 2/3 kilomètres de notre logement et nous pédalons le plus vite possible pour arriver avant 8h. La raison: à 7h du matin personne n’est là pour vendre les tickets d’entrée de la réserve et donc nous pouvons passer gratuitement!
On comprend vite le pourquoi de ce conseil quand nous voyons que l’hiver est réservé à faire tous travaux sur la route et les aménagements des points de vue. Pas terrible de payer pour ça!
Nous avions choisi le vélo car nous avions vu que les distances étaient raisonnables, et comme je ne suis pas une grande fan des tours organisés, on a bien plus de liberté de cette façon. Mais c’est aussi possible de visiter cette réserve les fesses dans un bus ou en quad.

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C’est parti!!

On commence donc à pédaler dans la réserve, et nous sommes directement plongés dans le désert de sable. J’apprécie vraiment cet endroit. Premier stop pour dénicher quelques fossiles, mais ils ne sont pas si faciles à trouver.

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Sur la route du désert…

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Quelques fossiles

Nous roulons ensuite jusqu’à un endroit appelé « catedral ». A la base, il s’agit d’un rocher attaché à la falaise, mais ce n’est plus vraiment ça suite au tremblement de terre plutôt violent d’il y a quelques années de cela.
De là, on peut aussi voir pleins d’oiseaux voler tout autour de nous, c’est sympa!

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La fameuse cathédrale

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Quelques oiseaux se reposent (une espèce de fou de bassan, à priori)

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Ce vautour se fiche un peu du panneau…

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La cathédrale, d’un peu plus loin

On continue dans les dunes de sable, et on grimpe même sur l’une d’entre elles pour avoir une super vue sur les alentours. On arrive sur de nouvelles plages très jolies. Si la mer était un peu moins froide, on y plongerait bien!

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Un huitrier pie, qui ose se baigner

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Nos vélos sont bien au bord de la plage

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On est contents!

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Petite vue panoramique, au sommet d’une dune

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Des météorites au milieu du désert

Un peu plus loin, nous arrivons à la « playa roja », traduction: la plage rouge. La couleur de cette plage est en effet assez particulière (tirant vers le bordeaux), et si on enlève les deux / trois déchets par-ci par-là, l’endroit est magnifique.

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La plage rouge

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Un vol de pélicans en groupe

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Plage rouge, de l’autre côté

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Un beau condor… On en a plus vu que dans le canyon de Colca!

On décide ensuite de rouler jusqu’au village de Lagunillas, village de pêcheur, et surtout hyper touristique! Il n’est que 10h, mais nous nous faisons déjà interpellés par les quelques restaurateurs présents.
Nous profitons quand même de la vue sur le littoral, des bateaux de pêche, des pélicans…

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On se fait déjà racoler…

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La plage de Lagunillas

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Ce pélican aimait bien se faire nourrir par les pêcheurs

Comme la plage la plus lointaine est en travaux, nous faisons machine arrière. Pas facile de rouler sans panneaux d’indication, mais bon on s’en sort quand même… Nous arrivons vers le centre d’informations, mais n’ayant pas payé notre ticket d’entrée, on ne rentre pas à l’intérieur.
Un mirador a été aménagé à proximité de ce centre, nous permettant normalement de voir des flamants roses. On s’approche en fait un plus de la côte, jusqu’à une barrière. Avec les jumelles, on peut effectivement en apercevoir ? Ils sont trop beaux!

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De beaux flamants

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Mais y a plein d’oiseaux en fait!

C’est notre dernière pause, puisque nous allons ensuite retrouver notre chambre. Nous avons fini le tour un peu plus vite que prévu, donc nous pouvons en profiter pour déjeuner au restaurant. Ceux situés en bord de mer sont un peu chers, mais il est possible d’en trouver des plus abordables en s’éloignant un tout petit peu de la mer. C’est l’occasion pour nous de déguster un bon ceviche et du poisson frit. Vraiment pas mal!

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Notre bon petit plat!

Notre après-midi sera bien plus calme, et nous finirons la journée par un bon guacamole maison. Rien de mieux que les avocats du Pérou ?

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guacamole, bière et chirimoya (un fruit qui déchire): une bonne combinaison!

L’annulation des îles Bellastas et départ immédiat pour Lima…

Le lendemain, on se prépare vite pour partir en bateau vers les îles Bellastas. Malheureusement, l’agence par laquelle nous sommes passés nous annonce que nous ne pourrons peut-être pas partir… La mer serait trop agitée, et ce depuis la veille. Cela arrive assez fréquemment à cette période de l’année… On attend, et notre guide nous propose d’aller vérifier au port si la situation a évolué. Arrivés sur place, on n’est pas les seuls à espérer une amélioration des conditions. Ça ne sera malheureusement pas le cas, et on repart donc avec la plupart des autres touristes.
Vous connaissez notre amour pour les oiseaux et les phoques, donc je vous laisse imaginer ma très grande déception pour cette dernière excursion en Amérique du Sud…
Je me fais une raison, car nous ne pouvons de toute façon pas attendre une éventuelle amélioration pour le lendemain.

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Ce pingouin sera le seul que nous verrons…

Nous décidons donc de partir pour Lima plus tôt que prévu, en début de matinée. Un bus direct pas « trop » cher part à 10h… C’est une nouvelle compagnie, et c’est le plus luxueux que nous ayons eu depuis nos débuts dans le pays! De bons sièges, un petit encas, … juste pour un trajet de 3-4 heures.
En début d’après-midi, nous voilà dans la grisaille de Lima…

 Un court passage à Lima

PS: Pas d’article spécifique sur Lima, vu le peu de temps passé et notre intérêt assez limité pour cette capitale. Lima est une grande ville polluée et très grise en cette période de l’année (brouillard ininterrompu pendant tout l’hiver austral). Elle a beau se situer au bord de la mer, difficile de sentir l’air marin!

Même si la quasi totalité des hôtels se trouvent dans le quartier Miraflores, nouveau quartier à la mode de Lima, nous avons décidé de loger dans le centre historique pour ne pas perdre de temps de visite pour ce court séjour.
Notre hôtel est plutôt sympa dans son genre. Un peu kitsch, mais nous avons la compagnie de paons et de tortues sur le palier de notre chambre.

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Notre chambre

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Un petit paon

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La déco un peu chargée

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Et une petite tortue toute mimi!

Nous débutons notre visite de Lima par une petite balade dans le centre. La ville a quand même quelques belles places et églises. Nous profitons de cette sortie pour chercher un bureau de poste afin d’envoyer notre dernier colis. C’est assez cher car encore une fois, pas de transport en bateau, juste en avion… On fait avec!

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Une des églises

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Le palais présidentiel (nous n’avons pas aperçu le nouveau président tout récemment élu…)

Nous nous baladons ensuite au marché le plus proche, et dans le quartier chinois. Le marché est assez glauque comparé à ceux que nous avions vu auparavant, mais le quartier chinois est sympa.
Nous découvrons aussi une place sympa pour combler notre gourmandise: riz au lait, picarrones, churros, et autres boissons exotiques.

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On déguste un dernier riz au lait…

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La ville est plus sympa de nuit…

Pour notre dernière journée au Pérou et en Amérique du Sud, nous partons petit-déjeuner au marché visité la veille. Malheureusement pour nous, ce n’est pas une réussite… Heureusement, il y a une super boulangerie dans le centre pour se rattraper. On goûte à l’«ovni», une brioche qui concurrence sérieusement nos brioches françaises!

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La fameuse boulangerie

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Les très bonnes brioches

Nous flânons ensuite un peu et nous partons pour le quartier Miraflores en métrobus, un bus qui a une voie spéciale sur le « périph » (Très rapide, mais bondé!). Nous y retrouvons nos compagnons de trek du Machu, Morgane et François, et qui profitent de leurs dernières heures au Pérou avant retour en France… Pour leur dernier repas sur le territoire sud-américain, on ne fera pas très local: nous optons pour un resto oriental qu’ils avaient testé la veille et bien aimé. On se réserve les pizzas et burgers pour plus tard!
Après les au-revoir, nous repartons vers le centre et nous nous baladons tranquillement.
Le soir venu, on tente un « chifa » dans le quartier chinois. Mais comme à Puno, je ne trouve pas ça terrible… Le mélange péruvien / chinois n’est pas toujours au top!

Nous finirons notre soirée dans le hall de notre hôtel, attendant un taxi pour 23h. Notre avion n’est qu’à 8h le lendemain, mais comme il n’y pas de petites économies, nous avons décidé de dormir à l’aéroport. On a préféré cette option au fait de partir à 4h du matin. Avec un petit matelas, ça passe pas trop mal!

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On est hyper bien équipés maintenant pour dormir dans les aéroports!

Et voilà, c’est la fin de nos aventures en Amérique du Sud… Un petit gout d’inachevé malgré les 4 mois passés, mais il faut continuer!

Après 5h de trajet entre Lima et Miami, un petite escale à Miami et 3h d’avion jusqu’à Montréal, nous arrivons au pays du sirop d’érable et des orignaux ? Mais ça, ce sera pour de prochains articles!

On a un peu craqué à l’aéroport de Lima:

Lima (14)-aeroport Lima (15)-aeroport

PS: non, il n’y aura pas d’article sur Miami. Après avoir passé les douanes, galéré pour trouver le bon bus, nous sommes arrivés dans notre logement vers 18h… et nous en sommes partis le lendemain vers 9h du matin! Juste le temps de se balader dans le quartier cubain (« Little Havana ») où nous étions logés, de boire un bon mojito et de continuer à pratiquer notre espagnol!

Quelques photos quand même:

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Nous étions plus à Cuba qu’aux États-Unis…

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Les cubains adorent jouer aux dominos!

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Quelques tags

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Quelques arbres remplis de mangues

 

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On a bien sûr mangé une petite glace…

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Et on a vite repris le train nous ramenant à l’aéroport!

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La plage, c’est à ce moment là qu’on l’a vue…