On a longtemps hésité sur le choix d’une destination pour cet été… La chaleur de l’Italie, de la Croatie ou autre destination méditerranéenne était tentante, mais non! Cela faisait quelques années qu’on parlait de l’Écosse, mais sans jamais oser franchir le cap par peur du froid ou la pluie. Cette fois-ci on l’a fait! Et on ne nous a pas menti: en Écosse, il pleut, et pas qu’un peu ?

Malgré tout, on a bien profité de ces 17 jours, qu’on vous raconte à travers 2 articles!

On avait pris un seul bagage de 20 kilos pour 2… Large!!

Arrivée à Édimbourg: le choc thermique

 

Pour une fois, l’été parisien a commencé tôt (chaleur et soleil depuis le mois de juin, du jamais vu en 7 ans – on se rassure, ça n’a pas duré), du coup, l’arrivée à Édimbourg est…  fraîche! Bon, en même temps, il est déjà 23h, et il ne pleut pas, c’est déjà ça.

On prend le bus pour rejoindre le centre-ville, et malgré une petite erreur d’aiguillage, on arrive vers minuit chez notre hôte Airbnb. Elle est en vacances, c’est donc une de ses colocataires qui nous ouvre et nous montre la chambre. Elle nous dit très rapidement bonne nuit, et on profite donc de notre première nuit écossaise dans cette petite chambre, dans un quartier calme à côté du centre touristique.

 

2 jours en mode citadins

Le lendemain, réveil tranquille. La coloc est calme, pas un bruit… On se prépare donc en silence et on part explorer Édimbourg. Ce matin, ciel gris, mais toujours pas de pluie. Pourvu que ça dure!

On trouve un petit café / chocolat chaud + des scones (une sorte de gâteau sec avec des raisins secs) qu’on déguste en haut de Calton Hill, une des collines de la ville. En plus des espaces verts, on trouve même des monuments type Acropole, ainsi que des touristes! La vue est très belle: elle donne sur la mer et sur la ville.

Petit déj!!

Vue sur la mer

Vue la ville et l’Arthur Seat

“L’acropole” écossais

Après avoir gambadé sur cette colline, on redescend dans le centre. On commence par un tour dans le “New Town“, surtout pour trouver un distributeur de billets, mais aussi pour apprécier l’architecture de la ville.

On part ensuite vers le “Old Town“, où se trouve le célèbre château. C’est très beau, mais on décide de ne pas visiter le château pour le moment. Nous sommes déjà en fin de matinée, et il y a beaucoup de monde qui souhaite y entrer. On fait la petite balade conseillée par le Lonely Planet dans la vieille ville: la Royal Mile, avenue centrale avec toutes ses boutiques de souvenir, le GrassMarket, où on déjeune d’un “Oink“: sandwich avec de la viande de porc bien tendre. Pour Julien, ça sera une première approche avec le fameux haggis en guise de garniture accompagnement (explication plus tard dans l’article).

Y a des statues originales

Quartier proche du château, bien tranquille…

La Royale Mile

Une des rues populaires

Le château vu d’en bas

Le fameux “Oink”!

Et en sandwich ça donne ça!

 

L’après-midi, on continue sur la Royal Mile, le temps de faire quelques boutiques. On arrive vers le palais de Holyrood, et le parlement écossais. Comme il ne pleut pas, on en profite pour rester dehors en se dirigeant vers une autre grimpette: Arthur Seat, le point culminant de la ville.

La vue est encore une fois très jolie, et le site est plutôt populaire.

Fontaines devant l’assemblée nationale

Des ruines de château

Une cornemuse!!

En haut d’Arthur Seat

Ça souffle!

Vue sur la ville

La fin d’après-midi est consacrée à une pause thé/gâteau, et surtout à faire quelques courses pour notre randonnée.

Pause goûter!!

Notre journée s’achève dans le quartier GrassMarket, pour dîner dans un pub (et boire une petite bière). Au menu, ça sera méga Fish and Chips pour moi, et premier haggis en plat principal pour Julien. Le haggis, c’est de la panse de brebis farcie. Ça n’a pas l’air terrible comme ça, mais franchement, ce n’est pas si mauvais.

Fish and chips

Haggis

On profite du chemin de retour pour admirer les lumières de la ville.

Edimbourg by night

Le lendemain, réveil mouillé: il pleut enfin! Non pas qu’on l’attendait, mais presque… Du coup, on se prépare encore tranquillement dans cet appart hyper calme. C’est vrai qu’on se serait presque cru seuls durant le séjour: seuls quelques bruits trahissaient la présence d’au moins une autre personne… Il continue de pleuvoir dehors, on décide donc de se réfugier dans le musée National d’Écosse. On hésitait avec le château, mais comme on partait à Glasgow l’après-midi même, nous avions peur de ne pas avoir le temps de tout visiter.

Le musée est immense, bien fait et intéressant. Divers sujets sont traités: la nature, la technologie, etc… mais on n’aura pas appris grand chose de l’histoire de l’Écosse!

Intérieur du musée

L’extérieur mouillé

Son équivalent animal

Je suis devenue astronaute pendant 1 minute

On part en milieu d’après-midi vers la gare routière, direction Glasgow! Les deux villes sont assez proches (environ 1h de trajet) mais elles ne se ressemblent pas vraiment. Est-ce à cause de la pluie? En premières impressions à notre sortie du train, Glasgow paraît un peu tristounette et n’a pas le charme d’Édimbourg. Cependant, c’est une grande ville animée en ce samedi soir et ce sont des personnes bien apprêtées que nous croisons sur notre passage.

La rue commerçante

Quelques tags

 

Objectifs en cette fin de journée: acheter nos billets de train/bus pour le lendemain, et trouver de l’essence pour notre réchaud.

Les titres de transport seront une simple formalité, tandis que l’achat d’essence sera une bonne galère. Nous avons en effet besoin de seulement 500mL d’essence, mais on nous impose l’achat d’un bidon de 5L homologué pour prendre de l’essence. Nous avons beau discuter avec le gérant (avec l’aide du vigile parlant français), nous n’arriverons pas à obtenir satisfaction. On se retrouve donc avec 2L d’essence dans un bidon de 5L. Vive la rigueur anglo-saxonne! On se fait une raison en se disant que l’essence sera ré-utilisée pour notre voiture de location après rando.

On repasse à notre hôtel pour se délester de notre nouveau compagnon de voyage avant d’aller dîner.

On avait réservé une chambre pour 2 nuits dans un hôtel classique: la nuit d’avant rando, et la nuit d’après rando. Si jusque là on n’avait pas forcément remarqué d’accent particulier chez les écossais, les quelques échanges avec le réceptionniste nous ont bien mis dans le bain! En effet, la chambre qui nous était dédiée a subi un gros dégât des eaux. Et il nous a fallu beaucoup de concentration (et de perspicacité) pour comprendre que nous serions indemnisés de 30£, mais pas via booking.com car réservation non modifiable… Bref, ce fût un grand moment pour tout comprendre mais on y est arrivés!

Devanture de l’hôtel

La chambre inondée

Ce petit exercice linguistique terminé, nous nous dirigeons vers le resto indien que nous avons repéré dans le les environs grâce à notre Lonely Planet. Ce n’est pas vraiment écossais, mais il y a beaucoup d’indiens à Glasgow recommandés.

Indian Glasgow

Notre soirée s’achève avec le paquetage de nos sacs pour 6 jours de randonnées!

On est paré!

La West Highland Way: la randonnée la plus populaire d’Écosse. 

 

Cette rando, c’est un peu le GR20 écossais tellement elle est populaire et accessible niveau difficulté. Elle part de la banlieue de Glasgow, pour arriver à Fort William, au pied du Ben Nevis (point culminant du Royaume Uni avec 1344m).

Il faut compter normalement 7 jours de randonnée + 1 journée pour grimper le Ben Nevis. Comme nous avions envie de passer le plus de temps possible à parcourir le reste du pays avec la voiture, j’ai choisi de zapper les deux étapes les moins intéressantes du parcours (selon infos lues sur Internet): la première, et une au milieu qui ne faisait que suivre la route nationale. Cela nous laissait aussi un jour pour grimper le Ben Nevis, mais la météo en décidera autrement!

 

Après un bon petit-déjeuner écossais pour Monsieur, nous prenons donc le train de Glasgow direction Balloch, petite ville au bord du Loch Lomond. De là, nous prenons le bus pour Balmaha, où on rejoint la West Highland Way. Même si ce n’est pas très loin, les correspondances entre train et bus ne sont pas tops. Nous arrivons donc seulement en fin de matinée à notre point de départ.

Un bon petit déj 🙂

L’intérieur d’un train écossais

Arrivée à Balloch

C’est parti pour quelques jours de randonnée!

 

Jour 1: Balmaha – Conic Hill – Rowardernann (17 kms, D+ 575m)

 

Ciel couvert, mais pas de pluie (et c’est déjà très bien). On décide de faire un petit bout de l’étape d’avant via un aller/retour sur le Conic Hill, petite colline réputée pour sa belle vue sur le loch Lomond et les îles. La montée n’est pas si facile avec le gros sac, même si en comparaison de notre rando du week-end d’avant (dans les Écrins), ce n’est rien du tout! Au bout d’une heure, nous sommes au sommet. Le soleil montre même le bout de son nez de temps en temps. Le panorama sur le lac et ses îles vaut le coup d’oeil, et on découvre enfin nos premières “montagnes” vertes. Le lac aussi est très sympa, très fréquenté aussi puisqu’il est très proche de Glasgow. C’est l’un des plus grands du pays. Nous profitons du sommet en cassant la croûte.

Au sommet, vue sur le loch Lomond

Chardon, symbole de l’Ecosse

Après la pause repas, nous redescendons par le même chemin, et nous continuons sur la West Highland Way, bien balisée, toujours au bord du lac, vers le village de Rowardernann. Comme le camping sauvage est normalement interdit autour du lac, nous camperons dans une zone aménagée appartenant à l’auberge de jeunesse de Rowardennan. C’est le grand luxe: douches, toilettes et même grande cuisine! En plus de ça, le soleil arrive et nous profitons d’une petite boisson en terrasse. Ce sera l’occasion pour moi de goûter pour la première fois le “Irn Bru”, le soda national. Verdict: c’est très chimique!

Le port de Balmaha

Sur le sentier…

Mignon petit campagnol!

Moins mignon ça! (et y en avait plein!)

La plage…

L’auberge de jeunesse

Petite pause bien méritée

Camping serré

C’est bien fleuri et on sait pourquoi!

 

En consultant bulletin météo des prochains jours, nous décidons de modifier notre programme. Comme il est prévu un grand soleil le lendemain et que ce ne sera pas le cas par la suite, on décide d’en profiter pour gravir un autre “grand” sommet: le Ben Lomond. Il ne culmine qu’à 974 mètres d’altitude, mais ce serait dommage de ne pas profiter du point de vue qui devrait être pas mal de là-haut. Cela signifie que nous restons une nuit de plus à Rowardenann, mais également que nous faisons l’impasse sur l’ascension du Ben Nevis. Déjà que c’est un sommet qui n’est découvert que 10 jours dans l’année en moyenne, il ne faut pas espérer grand chose avec la météo qui s’annonce!

 

Bref, on profite de notre premier vrai coucher de soleil au bord du lac…

 

Jour 2: Ascension du Ben Lomond (12 kms, D+ 942m)

 

Ce matin, pour la première fois de notre séjour écossais: il fait beau! Un grand ciel bleu, et même ce qu’on pourrait appeler de la chaleur. Au petit-déjeuner, on retrouve notre porridge, accompagné de fruits secs. Toujours pas convaincue par cette bouillie, mais bon ça remplit…

On quitte les gros sacs l’espace d’une journée, on laisse la tente tranquille, et on s’élance vers le Ben Lomond. On prend le chemin le moins fréquenté. Ça monte, ça monte… mais on commence à avoir de très belles vues sur le lac et les montagnes. En fin de matinée, nous arrivons à bout des 900m de montée. On ne regrette pas le choix d’avoir pris la journée pour ça, c’est vraiment beau. On redescend par le chemin touristique, et on commence à voir pas mal de monde en train de monter.

On monte, on monte…

Belle vue sur le lac

Enfin arrivés!

Liberté!

L’autre bout du loch

Des amis moutons

 

Après une pause pique-nique + sieste, on arrive en début d’après-midi à l’auberge. On profite de l’après-midi ensoleillé pour se reposer: plage au bord du lac (avec une baignade des pieds pour moi, une baignade complète très rapide pour monsieur), pause boisson, et bronzage.

A la plage

Ce sera pas tous les jours comme ça…

Pause bière

On termine la journée au soleil, en évitant au maximum les midges, ces espèces de petits moucherons qui piquent, et qui se manifestent par nuées surtout le soir et au petit matin. Ce ne sera que le début d’une longue histoire avec ces bébêtes…

 

Jour 3: Rowadernann – Inverarnan (26 kms, D+ 721m)

 

Ce matin, la grisaille est revenue mais toujours pas de pluie!

On se protège des midges…

… mais ça nous empêche pas de débuter avec le sourire le jour 3!

On part assez tôt car la journée est censée être longue. Sur la première partie, on longe le lac, avec un défilé de petites descentes et petites montées. Pas mal de roches et de racines, mais c’est plutôt bien aménagé.

L’aménagement du chemin

Pluie = champignons

Les écossais sont quand même sympas: vente de gâteaux et de fruits, avec une boîte pour y déposer l’argent…C’est pas en France qu’on pourrait voir ça!

Petite cascade

Le lac est toujours là

Je cherche les écureuils roux et les cerfs, censés être très présents ici, mais rien du tout… On arrive vers 11h à Inversnaid, milieu de l’étape. Comme il est encore tôt, on décide de faire un détour dans la réserve de la RSPB, la LPO locale.

Au final, à part voir une ferme avec des vaches et des cochons, la balade dans la “réserve” n’a rien d’exceptionnel. Le centre des visiteurs est fermé, et pas plus d’oiseaux que sur le reste de la rando. On profite d’être à la moitié de l’étape pour la pause pique-nique. Même si on est en pleine journée, c’est un peu la lutte avec les midges. On ne traîne pas pour engloutir nos pauvres sandwichs à la confiture… On a en effet dû de se contenter du peu de choses trouvées à l’auberge, celle-ci n’ayant pas été ravitaillée en boites de thon ou autres denrées qui nous auraient été utiles…

Les vaches des highlands!

Manger avec la moustiquaire, tout un concept

On continue notre chemin, toujours au bord du lac. Le chemin n’est pas si simple, toujours avec des montées/descentes, mais on profite souvent d’un panorama sur le lac.

Bancs originaux pour se reposer

Un copain

A l’arrivée à Inverarnan, on décide de camper au Beinglas Farm, camping très populaire pour les marcheurs! Le soleil est encore une fois revenu pour une éclaircie de fin de journée ? On profite de l’épicerie du camping pour se recharger en nourriture, et on dégustera des macaronis au fromage sans aucun goût. Les midges sont voraces ici, mais heureusement l’espace cuisine sous préau nous protège bien!

Mmmmm c’était pas bon!

 

Jour 4: (Inverarnan) – Bridge of Orchy – Kingshouse (20 kms, D+ 500m)

 

Chose promise, chose dûe: ce matin, c’est la douche! On part petit-déjeuner dans l’espace cuisine abrité, mais il faut bien se décider à plier la tente, même sous la pluie.

Comme on avait déjà décidé de prendre le bus pour zapper cette étape de marche (un peu trop proche de la route nationale donc sans gros intérêt à priori), on n’a pas eu besoin de se lever aux aurores car on doit prendre le bus aux alentours de 10h. Arrivés à l’arrêt, on n’est pas les seuls à prendre le bus!

Jour 4!

… enfin, après avoir pris le bus!

Après 30 minutes de bus, nous arrivons au départ de notre journée de marche, à Bridge of Orchy. Et il pleut toujours! Mais ça ressemble plus à de la brume. On passe le fameux pont, et on s’élance dans les paysages des Highlands. Malgré la pluie, c’est joli.

Le fameux bridge!

Le sentier après la pluie

Certains ont eu le courage du camping sauvage

Pour midi, après avoir vu des biches ? on trouve refuge sous un arbre pour s’abriter de la pluie. Mais ici aussi les midges sont de la partie donc on ne s’éternisera pas dans le coin!

Des biches!

On poursuit la marche, le soleil commence à revenir. On a même par endroit de très belles vues.

Superwoman

Petite curieuse

On commence à voir quelques rayons de soleil

On arrive au Glencoe Mountain Resort, station de ski sur le mont Glencoe. D’ici, on a le choix entre le parking payant situé sur la station, et un “free camp” situé 2kms plus loin. On profite du café/bar de la station pour prendre un bon chocolat chaud, et réfléchir à la suite. Le ciel est encore bien dégagé, mais ça souffle fort. Le site de camping nous semble un peu trop exposé, on décide de tenter l’option “free camp”.

On profite d’un bon chocolat chaud!

Après 2 kms, on arrive au lieu dit “Kingshouse” sous une petite averse. Il y a simplement une construction en cours, des toilettes, un hôtel fermé, et un bar. Il est apparemment possible de s’installer gratuitement au bord de la rivière, et on profite d’une accalmie pour planter la tente.

Kingshouse

Camping au bord de la rivière

On part ensuite se réchauffer dans le bar, où l’on fait connaissance avec un jeune couple de français qui fait la rando dans l’autre sens. Ils ont passé une semaine sur l’île de Skye et nous donnent quelques conseils pour notre escapade de la semaine prochaine.

On en profite pour manger dans ce bar (c’est jour de fête!): encore du haggis (servi comme un hachis parmentier) pour Julien, et pour moi, une espèce de chili con carne bien épicé. En tout cas, c’était très bon! Nous aurons même droit au passage de quelques biches à proximité du bâtiment: le Lonely Planet en parlait, et les bêtes semblent bien présentes pour mon plus grand plaisir 🙂

 

Chili

Haggis

 

Jour 5: Kingshouse – Kinlochleven (14 kms, D+ 408m)

Jour 5, on lâche rien!

Au réveil, le temps est encore très changeant. Cependant, on arrive à trouver un moment d’accalmie pour petit-déjeuner (mais pas pour les midges malheureusement) et plier la tente.

Notre cuisine

On part tranquillement, car la journée est normalement assez courte. On longe pendant un petit moment la route (tout en restant sur un petit chemin), et on arrive rapidement devant le “col” à franchir. On grimpe plutôt facilement, dans une ambiance ensoleillée ou pluvieuse, selon les moments. On franchit ce qu’ils appellent le “devil staircase“, même si je vois pas bien la difficulté… Nous arrivons au point culminant de la WHW (environ 500 mètres d’altitude). Le temps s’est un peu dégagé, et on profite bien de la vue… et du vent!

Vue sur la vallée

Oui, oui un “magasin” en haut du col…

On entame ensuite une longue descente vers Kinlochleven. Sans grande difficulté, sauf la pluie qui va et qui vient.

Et forcément… un arc en ciel!

On arrive vers midi dans le village, le plus grand qu’on aie vu pour le moment. On s’installe au plus proche du début de l’étape du lendemain (la plus longue), dans un petit camping. On installe la tente (avec vue sur le lac, et même quelques biches!), on part faire quelques courses, et on tente de déjeuner à l’abri d’une des cabanes.

Un des plus gros panneaux de direction

Certains habitants ont des goûts douteux

Un magasin “coop”, un grand classique!

La vue de notre camping

Pays du saumon…

La fameuse rivière à saumon

 

Le programme de l’après-midi est assez simple: douche, sieste, chocolat chaud, … Même le soleil est revenu ? Le soir, on goûte pour la première fois au saumon fumé d’Ecosse: pas mal!

Saumon fumé!

On part ensuite se coucher, en espérant que notre dernière journée de rando sera sèche..

 

Jour 6: Kinlochleven – Fort William (24 kms, D+ 753m)

 

Bon, bein encore une fois: il pleut! On petit-déjeune comme on peut dans la cabane où se trouvent un espace cuisine et des machines à laver, on plie la tente, et on part pour cette dernière étape (la plus longue de notre trek).

Jour 6, allez c’est la fin!

La montée vers un plateau se fait assez bien, au sec, et avec une belle vue sur la vallée. On longe ensuite une crête, et là les choses se compliquent: pluie, pluie et pluie qui me font bien craquer. Tellement que je deviendrais presque un mouton ?

Vue sur Kinlochleven

Petite maison en ruine

Les moutons qui nous ont encouragés

Marre de la pluie!

Déforestation… Apparemment, c’est bon pour la nature, mais c’était un peu moche ici…

Le Ben Nevis (enfin, faut l’imaginer)

On a droit à quelques accalmies, mais on parcourt tout de même très rapidement cette étape (difficile de faire des pauses). Le sentier passe par un endroit un peu déprimant avec tous ces arbres coupés…

On arrive devant le Ben Nevis (enfin, on devine, puisqu’il est bien dans les nuages), et on entame la longue descente vers Fort William. On fait quand même une pause pique-nique au visitor center du Ben Nevis (qui est fermé… bizarre en cette période estivale). C’est là qu’on apprend que l’ascension n’est pas si facile à cause du mauvais temps permanent… Pas de regret de ne pas le monter aujourd’hui avec le temps qu’il fait.

Quelques statistiques

Fort William!

On poursuit vers Fort William, petite ville bien touristique, et on fait la mémorable photo finish sur le banc des vainqueurs!

Fini!

Comme notre train pour Glasgow ne part qu’en fin d’après-midi, on en profite pour faire quelques boutiques avant de s’installer dans un bar. Je suis bien crevée entre cette longue étape presque sans arrêt, et le rhume qui a bien sûr fait son apparition à cause de l’humidité…

Dans les rues de la ville

4h de train jusqu’à Glasgow (un peu long), mais on voit de beaux paysages….

Le train arrive… Retour à Glasgow!

On retrouve la ville, notre hôtel, nos affaires, et un bon lit pour cette nuit!

Pour la suite du voyage, petit road trip dans l’ouest écossais!